Il y a quatre ans, en juin 2017, j’ai eu le bonheur de revoir Michel au Brésil et de vivre deux semaines avec lui et Evelyne. Lorsque je suis arrivée, Michel était très mal après une très longue hospitalisation, alité en permanence et incapable de bouger. Lorsque je suis repartie deux semaines plus tard, il remarchait un peu avec sa tribune.
Il m’a dit alors : « Tu pourras raconter en Belgique que tu as assisté à la résurrection de Michel ».
J’ai surtout été témoin de son courage admirable, de sa force de caractère et de sa volonté.
Lors de nos conversations, j’ai constaté combien sa première préoccupation, ce n’était pas lui et ses terribles souffrances, mais c’était Evelyne et les enfants, ses raisons de lutter et de vivre.
Michel était un exemple d’amour et de don de soi.
Cette année, j’aurais aimé retourner au Brésil pour être auprès de Michel et de ma soeur dans ces jours difficiles, mais cette maudite pandémie a rendu les voyages vers le Brésil impossibles jusque quelques jours avant le décès de Michel.
Son départ ne nous permet plus de le voir vraiment, mais Michel est toujours présent. Dans nos coeurs d’abord, mais aussi à Crianças do Mundo et bien au-delà.
Des milliers d’enfants et d’adultes ont vu leur vie améliorée et embellie grâce à Michel et Evelyne. Leur oeuvre fera boule de neige de génération en génération pour tous ceux qui, grâce à leur passage à Crianças do Mundo, pourront avoir une vie meilleure et offrir un plus bel avenir à leurs enfants.
Pour tout ça et pour tout ce que tu étais pour nous, je te dis merci Michel. Repose en paix, tu l’as amplement mérité. Tu auras toujours une place de choix dans mon coeur.
Béatrice, soeur d’Evelyne
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