Le 28 juin 2017 je m’envolais vers le Brésil. Après un long voyage, je fus accueillie à l’aéroport de Belo Horizonte par Sœur Laurent-Marie et Bruno qui ont eu la gentillesse de faire 8 heures de route pour me conduire à Criancas do Mundo. Quel bonheur de retrouver ma sœur Evelyne au bout de deux ans et mon beau-frère après plus d’année encore.
Au cours de ces 15 jours passés à Criancas do Mundo, j’ai eu la joie de voir l’état de santé de Michel s’améliorer un peu au jour le jour. Malgré beaucoup de souffrances et d’efforts pour progresser , malgré des moments de découragement profond bien légitimes et compréhensibles, Michel m’a permis d’assister , comme il me l’a dit lui-même , à « sa résurrection ». Mais, bien sûr, le bout du tunnel est encore loin et il nous reste à espérer que les jours et semaines à venir verront s’installer une amélioration durable de son état de santé.
Malgré cette situation douloureuse, tout ne fut que bonheur pendant ce séjour . Retrouver ma sœur et mon beau-frère après tant de temps et me rapprocher encore d’eux en partageant leur vie de tous les jours et celles de leurs merveilleux enfants, Ramon, Webert, Bruno, Wander Lucio, connus il y a 19 ans lors d’un premier séjour et avec qui j’ai passé de si bons moments, faire la connaissance de leurs gentilles compagnes, retrouver également le personnel si dévoué et accueillant, recevoir le sourire, la chaleur de tous les jeunes enfants qui ont le bonheur de fréquenter Criancas do Mundo, découvrir la magnifique boulangerie de leur aîné Rogerio et sa femme Françoise, (une belle réussite) , visiter les autres implantations, la Maison du Partage où sœur Laurent-Marie et sœur Elisabeth font un beau travail avec les habitants des favelas, l’implantation du centre ville où José-Marie et les enfants m’ont accueillie avec des chants, des danses, des fleurs et surtout leur sourire si chaleureux , …
Malgré les difficultés quotidiennes et les défis à relever , il règne à Criancas do Mundo une atmosphère particulière : celle de la tendresse, de la solidarité et de l’amour. J’y ai ressenti un sentiment de calme intérieur, de sérénité et de paix qu’il est difficile d’expliquer à celui qui n’a jamais vécu à Criancas do Mundo. Le courage de Michel et d’Evelyne qui est à ses côtés à chaque moment avec patience et sourire malgré sa grande fatigue et ses moments d’angoisse et de découragement suscitent mon admiration. Je n’ai qu’un souhait, pouvoir retourner auprès d’eux dès que possible. Ils me manquent beaucoup. Alors je vous demande à tous : continuez à les aider , à les soutenir , eux et leur merveilleuse fondation. Ils le méritent. Merci pour eux.
Béatrice Boulanger-Wairy
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