Depuis la crise de 2008, nos ressources ont bien diminué, le coût de la vie a aussi très fort augmenté au Brésil et nous avons dû réduire notre capacité d’accueil en la divisant par 2 : 150 enfants encadrés par 35 adultes. Mais jamais nous n’avons contracté de dettes ni vécu au-dessus de nos moyens.
Durant ces années, il y a eu des échecs, des déceptions, bien sûr, mais aussi de vraies réussites et des victoires qui nous ont donné la force de continuer, de travailler sans relâche. Ces échecs et ces victoires, nous vous en parlons souvent dans cette même petite revue trimestrielle.
C’est une vie fatigante, éprouvante, stressante, 12 heures par jour, mais aussi exaltante dans le fait de se dire que, peut-être, parfois, on rend des enfants heureux qui donneront des adultes heureux et des familles heureuses ! Et cela, c’est notre façon à nous aussi d’être heureux ! Ce fut toujours notre devise, d’ailleurs :
«CELUI QUI CHERCHE LE BONHEUR DES AUTRES TROUVE LE SIEN PAR SURCROIT»
Comme c’est vrai !
Mais ce bonheur, nous vous le devons, ils vous le doivent à vous qui nous avez aidés sans relâche, qui avez eu confiance en notre travail et dans les capacités de ces enfants de lutter pour la vie !
Et au contraire de ce que proclame partout l’ex-président Lula, cette partie du Brésil misérable a encore vraiment besoin de nous tous !
J’aurai, je l’avoue, 70 ans au mois d’août, mais je continue
cette lutte et ne jette pas l’éponge ! Sinon, que ferais-je d’autre ?
Michel
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