tag:blogger.com,1999:blog-45566107563129318142024-03-13T15:23:05.083-03:00Crianças do MundoVillage d'enfants des rues du Brésil, où accueil, éducation, activités, amour, amitié et partage sont les maîtres mots. L’Association sans but lucratif CRIANÇAS DO MUNDO, de Coronel Fabriciano, est l’organisme créé en 1987 par les volontaires belges Evelyne et Michel van der Meersch.Unknownnoreply@blogger.comBlogger334125tag:blogger.com,1999:blog-4556610756312931814.post-2769453591022541332024-03-13T05:28:00.001-03:002024-03-13T05:28:13.231-03:00Nouvelles du 1er trimestre 2024<p>Bonjour,</p><p>Cette nouvelle petite revue sera un peu différente des autres. Je vous en explique la raison un peu plus loin.</p><p>Avant tout, j’espère que vous allez tous bien et que vous faites face courageusement au climat infect que vous subissez en Belgique depuis de longs mois. Il serait grand temps que vous retrouviez un peu de soleil pour égayer vos coeurs et vos vies, et je vous le souhaite très fort.</p><p>Ici chez nous, la fin de l’été approche, avec aussi la fin des grosses chaleurs et l’arrivée d’un automne au climat nettement plus agréable. Pendant ces derniers mois, c’était aussi la saison des pluies au Brésil. De fortes pluies ont à nouveau causé des catastrophes dans certains états brésiliens, mais notre région a cette fois été épargnée. Les pluies ont cependant amené d’autres sérieux problèmes : les maladies dues au moustique tigre qui adore se développer dans les eaux stagnantes. J’y reviens dans la page suivante.</p><p>Je vous souhaite à tous une SAINTE ET HEUREUSE FÊTE DE P QUES ! Beaucoup de joies et de bonheur dans vos familles, et une occasion de solidarité autour de vous.</p><p>Merci du fond du coeur à vous tous qui soutenez fidèlement nos enfants !</p><p> Je vous embrasse. Evelyne</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiNAu3pOWsh_JKPXk4rd2h435n8yYfQ0XnXXWgfzEsjCVidM_AiCwq0KgFHGxIIDoR2ycDvNGKe4pXkor34t7u75D6Q_WRGhbEnb6Am-pYZaV2I3zPjZW1gEwPEN-kzKhxV_oy6l4XRzVp7KA2-n5092WLngHh9vItfXztmtvvj1U2Xs0CR3zx37Vwg9z4/s200/michev.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="170" data-original-width="200" height="170" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiNAu3pOWsh_JKPXk4rd2h435n8yYfQ0XnXXWgfzEsjCVidM_AiCwq0KgFHGxIIDoR2ycDvNGKe4pXkor34t7u75D6Q_WRGhbEnb6Am-pYZaV2I3zPjZW1gEwPEN-kzKhxV_oy6l4XRzVp7KA2-n5092WLngHh9vItfXztmtvvj1U2Xs0CR3zx37Vwg9z4/s1600/michev.JPG" width="200" /></a></div><br /><div><br /></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4556610756312931814.post-19053442793661715102024-03-13T05:26:00.008-03:002024-03-13T05:26:46.551-03:00Les dégâts du moustique Aedes Aegypti<p>Beaucoup d’entre vous ont certainement déjà entendu parler du moustique Aedes Aegypti, plus connu en Belgique sous le nom de moustique-tigre.</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhrN6F8wbAi-aqk61ov12hMQIkJIDGNN-FgIHPQA9A0tWZ6weg22tsGgoP8u_5Ci5VTuVz4cUTFboy3ndLhcT7kjGITKzELgRK0J3elQuteyLKaz0I9xYNTbw6t944OtUhOYgg2L0U-dOc6GqhOC1kcKA5WYZUEsvKYdSknSEux5GWwRtrgt0_17kBzJGw/s1920/CDC-Gathany-Aedes-albopictus-1.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1272" data-original-width="1920" height="212" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhrN6F8wbAi-aqk61ov12hMQIkJIDGNN-FgIHPQA9A0tWZ6weg22tsGgoP8u_5Ci5VTuVz4cUTFboy3ndLhcT7kjGITKzELgRK0J3elQuteyLKaz0I9xYNTbw6t944OtUhOYgg2L0U-dOc6GqhOC1kcKA5WYZUEsvKYdSknSEux5GWwRtrgt0_17kBzJGw/s320/CDC-Gathany-Aedes-albopictus-1.jpeg" width="320" /></a></div><p>D’une taille un peu plus grande que le moustique commun, et avec des lignes zébrées sur le dos, il provient d’Afrique, mais il est actuellement présent presque dans le monde entier, spécialement dans les régions tropicales et sub-tropicales. Près de 35% de la population mondiale vivent dans des régions propices et endémiques pour la prolifération du moustique.</p><p>Pour se reproduire et pondre leurs oeufs, les femelles n’ont besoin que de petites quantités d’eau, propres ou sales. Ce moustique est considéré un vecteur de transmission de maladies graves comme la fièvre jaune, la dengue, la zica et le chikungunya. La responsabilité est hélas de toute la population, qui jette des déchets de tous côtés où s’accumule l’eau de pluie.</p><p>Tout le Brésil est très affecté cette année par le moustique-tigre, mais encore plus particulièrement notre état de Minas Gerais. Et notre région du Vale do Aço est touchée par une terrible épidémie depuis la fin 2023. En ce début du mois de mars, le Brésil vient de dépasser le million de cas de dengue, avec hélas déjà 214 décès. </p><p>La fièvre chikungunya est une maladie virale transmise donc par le moustique-tigre. Les premiers cas ont été recensés dans les années 1952-1953 en Tanzanie, dans l’est de l’Afrique, où a eu lieu la première épidémie. Le nom « chikungunya » signifie en swahili, un des idiômes de Tanzanie, « ceux qui se courbent », car les douleurs sont telles qu’on ne parvient presque plus à marcher et que le corps est tout courbé. Les principales articulations touchées sont les pieds et les orteils, les chevilles, les mains et les doigts, ainsi que les poignets. En plus de la douleur, toutes ces régions du corps gonflent très fort. La maladie peut atteindre également le système disgestif, avec des vômissements et des diarrhées. Et elle peut provoquer des taches rouges sur le corps. Au bout de quelques jours, une grande fatigue s’installe.</p><p>Les cas de dengue et de chikungunya sont très nombreux dans notre région, plusieurs milliers, et nous n’avons pas été épargnés à Crianças do Mundo. Depuis décembre 2023, plus de la moitié des membres de notre équipe a été touchée, essentiellement par le chikungunya. Nous sommes maintenant en mars, et les cas continuent d’apparaître. Cela complique beaucoup notre travail, car les absences se multiplient. Pendant deux semaines, la cuisinière principale du Centre d’Activités a été absente. Il a fallu y remédier. Heureusement, une de nos femmes de ménage cuisine très bien et elle a accepté de travailler à la cuisine pendant ces deux semaines. Son travail d’entretien a été laissé un peu de côté ; il était plus important de nourrir nos enfants que de nettoyer.</p><p>La moitié de nos professeurs a été atteinte également. A chaque fois, il faut réorganiser le travail avec les enfants, reformer des goupes différents, pour que tous reçoivent l’aide nécessaire à l’étude. Tout ça n’est pas simple, surtout que nous ne voyons pas encore le bout du tunnel ; l’épidémie est loin d’être enrayée et il semblerait même que nous n’ayons pas encore atteint le pic des maladies. </p><p>Je peux vous assurer que l’absence des membres de notre équipe atteints par le chikungunya est entièrement justifiée. Je peux en parler en connaissance de cause, car j’ai malheureusement été moi-même attteinte par cette terrible maladie. Je pensais y échapper, j’avais tenu bon les deux premiers mois de l’épidémie, mais hélas ce ne fut pas le cas. </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgdgCcYU3AnfvVRwKDoZW4z8J0EqUl6Qdl9C0TErVuR-UsECht-wVnCIRvBfmzgz8_mu0jL2z7a4LouqnsNVkDFa-R3-HfSIMxrF4Ss466vKaeG7VLnQAKbqFau-Vipeu7gHxeCONRzbpYB4qvzd9t0358IRQ5ILfopAHwEy7EG84DX-x-EEckbtMWhZu8/s700/Chikungunya-symptoms.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="400" data-original-width="700" height="183" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgdgCcYU3AnfvVRwKDoZW4z8J0EqUl6Qdl9C0TErVuR-UsECht-wVnCIRvBfmzgz8_mu0jL2z7a4LouqnsNVkDFa-R3-HfSIMxrF4Ss466vKaeG7VLnQAKbqFau-Vipeu7gHxeCONRzbpYB4qvzd9t0358IRQ5ILfopAHwEy7EG84DX-x-EEckbtMWhZu8/s320/Chikungunya-symptoms.jpeg" width="320" /></a></div><p>Les symptômes sont apparus le samedi 17 février. D’abord un mal-être général, comme un début de grippe. Ensuite un mal de tête assez violent et de la fièvre élevée, ainsi que des douleurs musculaires. Mais le pire était encore à venir ... les douleurs articulaires. Le chikungunya est une maladie qui attaque toutes les articulations du corps, provoquant leur inflammation. Le lendemain, le dimanche matin, j’ai bien pensé ne pas parvenir à me lever. J’avais entendu le témoignage de plusieurs personnes qui ont été atteintes par le chikungunya, dont notre cuisinière, et toutes disaient qu’elles n’avaient plus pu sortir de leur lit pendant une semaine. Je les comprenais. Au moment de poser les pieds hors du lit, avec déjà beaucoup de difficultés, la douleur a été telle que j’ai pensé ne jamais arriver à me lever. Mais j’ai fait l’effort tout de même et je suis parvenue, en marchant comme une « petite vieille », toute courbée en effet et avançant à tout petits pas traînants, à aller jusqu’au fauteuil de notre petit salon. Et là, je suis restée ... Repos complet obligatoire.</p><p>Le lundi, tous les enfants et notre équipe sont revenus, et j’ai prévenu que je ne pourrais pas faire mon travail pendant quelques temps, que j’avais attrapé le chikungunya. Une fois de plus, l’équipe a été formidable et a réorganisé le travail pour me remplacer là où c’était indispensable.</p><p>J’ai été, comme toujours, super bien entourée par tous. La maladie ôte en plus tout appétit et même toute envie de manger quoi que ce soit, tellement on a un goût amer en bouche. Tout ce qu’on avale est horrible, salé ou sucré. Il faut donc faire de gros efforts pour avaler la moindre nourriture. Alors notre adorable cuisinière, qui s’occupe des repas de nos petites filles ici à la maison, a tout fait pour que j’avale au moins de petites choses, sucrées pour la plupart car c’est ce que je préfère. Petites crèmes de maïs, gélatine sucrée, salades de fruits, jus de fruits naturels ... elle apparaissait à tout moment pour m’apporter quelque chose et essayer de me faire manger. Ça m’a beaucoup touchée et je faisais des efforts pour manger un peu, pour lui faire plaisir.</p><p>On m’a aussi apporté grand nombre de boissons hydratantes et énergétiques. Le chikungunya déshydrate aussi beaucoup et il est impératif de s’hydrater au maximum. Je faisais de gros efforts, moi qui n’ai jamais soif !</p><p>J’ai passé toute la première semaine dans le fauteuil, incapable de faire quoi que ce soit. Me lever ne fut-ce que pour aller à la toilette était très douloureux. La douche en fin de journée était un supplice. Je comprenais ce que m’avaient raconté les personnes qui avaient été atteintes. Ce n’était pas exagéré.</p><p>Par deux fois en cette première semaine, on a dû m’emmener à l’hôpital pour que je sois mise sous perfusion avec des anti-douleurs et pour me réhydrater. Le pire avec cette maladie, c’est qu’il n’existe pas de traitement. Il faut supporter le mieux possible et attendre que ça passe. On doit juste prendre de l’anti-pyrétique et des anti-douleurs mais qui ne sont pas très efficaces. </p><p>Nous sommes aujourd’hui le 11 mars. Trois semaines se sont donc écoulées depuis le début de ma maladie. Je remarche bien sûr, même si c’est lentement et parfois en boîtant un peu, car les douleurs articulaires sont toujours là, moins fortes heureusement. Je n’ai pas encore pu reprendre mon travail normalement auprès des enfants. J’espère pouvoir m’y remettre bientôt.</p><p>Ce qui est grave avec le chikungunya, c’est qu’il peut laisser des séquelles, articulaires surtout, pendant de longs mois, même des années, et parfois à vie, car la maladie devient chronique. Je ne peux qu’espérer ne pas faire partie de ce groupe et retrouver toute ma vitalité. Beaucoup de personnes qui l’ont eu me disent que leur état dépend des jours, même s’ils l’ont eu il y a 2-3 mois. Certains jours, ils se lèvent bien, d’autres jours ils se lèvent avec des douleurs dans les jambes, les chevilles et les pieds, ainsi que les mains. C’est ce que je vis actuellement.</p><p>Je vais donc devoir m’adapter. Les jours meilleurs, je ferai mon travail le mieux possible. Les jours douloureux, je ralentirai un peu le rythme. En espérant un jour pouvoir dire que j’ai vaincu le chikungunya !</p><p>Je vous disais au début de cette petite revue que celle-ci serait un peu différente cette fois. En fait, les douleurs aux doigts et aux mains ne me permettent pas d’écrire longtemps sur le clavier de l’ordinateur. C’est douloureux au bout d’un temps et je dois m’interrompre. Pour vous écrire cet article sur le chikunguya, cela m’a pris une douzaine de jours, écrivant paragraphe après paragraphe avec de nombreuses interruptions. Je ne serai donc pas à même de vous écrire toute une petite revue comme d’habitude. Le temps et la capacité me manqueront.</p><p>La suite de ce petit bulletin sera donc consacrée essentiellement à des photos, par lesquelles je vous ferai participer à la vie de nos enfants à Crianças do Mundo.</p><p>J’espère que vous me comprendrez et me pardonnerez. Et j’espère surtout que pour la prochaine petite revue, je serai en meilleure forme et que je pourrai reprendre mes narrations sur tout ce qui se passe chez nous à Crianças do Mundo. </p><p>Pardon d’avoir parlé de moi cette fois. Je devais vous expliquer les raisons de cette petite revue différente. Et je voulais aussi vous raconter ce que vivent beaucoup de brésiliens en ce moment.</p><p>Merci de tout coeur pour votre compréhension . . .</p><p>Merci de tout coeur pour votre soutien . . .</p><p>Merci de tout coeur pour votre confiance . . .</p><p>Continuons, tous ensemble, à nous battre pour les enfants !</p><p><br /></p><p> Evelyne</p><div><br /></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4556610756312931814.post-34083319776705137482023-12-22T13:18:00.005-03:002023-12-22T13:18:59.694-03:00Nouvelles du 4ème trimestre 2023<p>Bonjour,</p><p>L’année 2023 se termine déjà. Elle est passée à la vitesse de l’éclair. Malgré nos difficultés financières et les enfants bien plus agités qu’auparavant, cette année s’est bien déroulée dans l’ensemble. </p><p>Je tiens, en cette belle période de Noël, à vous remercier tous du plus profond du coeur. Pas seulement en mon nom, mais aussi au nom de tous nos collaborateurs et de tous nos enfants. Votre soutien, votre générosité sans failles, votre fidélité, votre confiance nous touchent vraiment beaucoup. Que ferions-nous sans votre aide ? Rien, et les enfants continueraient dans leur misère, leurs souffrances et leur abandon.</p><p>Alors mille fois MERCI !!! C’est le seul mot dont je dispose pour vous témoigner toute notre reconnaissance. Mais sachez que c’est un « merci » qui vient du coeur de chacun d’entre nous ici, du plus petit au plus grand.</p><p>Et tous ceux qui nous entourent à Crianças do Mundo se joignent à moi pour vous souhaiter très sincèrement un MERVEILLEUX NOËL, avec la paix, la joie et la sérénité au coeur malgré tout ce qui se passe dans le monde. Ainsi qu’une FORMIDABLE ET HEUREUSE NOUVELLE ANNÉE ! </p><p>Avec toute notre amitié, notre affection et notre profonde reconnaissance.</p><p> Evelyne</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj6_hryDaLc-c0OYYX9ddZqKm20M9Y2h1WnEWBX3wLa2vkb0o8cdnWxfBAZUt65BlKoiU_8tji1RNSMt1qonKIG4D8hwtceeBoy3p0qTlRun1gt_XIhuIZB9oMvKWpkWn3jOmoQ__xJECz8YOYTjF2AaTMdlRE13fQIeYDItvBRtFI8TCazGhxWwm2zUr8/s200/michev.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="170" data-original-width="200" height="170" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj6_hryDaLc-c0OYYX9ddZqKm20M9Y2h1WnEWBX3wLa2vkb0o8cdnWxfBAZUt65BlKoiU_8tji1RNSMt1qonKIG4D8hwtceeBoy3p0qTlRun1gt_XIhuIZB9oMvKWpkWn3jOmoQ__xJECz8YOYTjF2AaTMdlRE13fQIeYDItvBRtFI8TCazGhxWwm2zUr8/s1600/michev.JPG" width="200" /></a></div><br /><div><br /></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4556610756312931814.post-58978515109970326992023-12-22T13:17:00.003-03:002023-12-22T13:17:24.461-03:00Notre petite Cendrillon<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDG2rIgxDw6YfVHHTsLcKjRxzoNmLpfE4wKk3Aeo2nWkDo2iKtM1wnpq0CqAHfAWRUfMbbgwOwmbRN7frD8XrwpwM68URfIMKXfoOCAZLYnXwIPV5eaX99T6a9y9qXasWvUHd6FtaPs2ltk1idYN-ZIf-cPXOrcgIDEY7XPfiDeNfxFapcOcucYYwG_ag/s734/Screenshot%202023-12-22%20at%2017.16.59.png" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="734" data-original-width="720" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDG2rIgxDw6YfVHHTsLcKjRxzoNmLpfE4wKk3Aeo2nWkDo2iKtM1wnpq0CqAHfAWRUfMbbgwOwmbRN7frD8XrwpwM68URfIMKXfoOCAZLYnXwIPV5eaX99T6a9y9qXasWvUHd6FtaPs2ltk1idYN-ZIf-cPXOrcgIDEY7XPfiDeNfxFapcOcucYYwG_ag/s320/Screenshot%202023-12-22%20at%2017.16.59.png" width="314" /></a></div>Je vais vous raconter l’histoire d’une famille pauvre de 5 enfants, dont 4 sont actuellement accueillis chez nous à Crianças do Mundo. Les parents s’appellent Reinaldo et Cleudimar et tous deux ont une trentaine d’années. Les 4 enfants accueillis chez nous sont Felipe, 13 ans – Pâmela, 12 ans – Lauana, 10 ans et Eric de 8 ans. Le petit dernier n’a encore que 5 ans et ne peut donc pas encore être accueilli chez nous.<p></p><p>Nous avons accueilli Felipe début 2019 lorsqu’il avait 8 ans. Pâmela et Lauana sont entrées en février 2022, lorsque les petites filles ont commencé à être accueillies au siège de Crianças do Mundo. Et le petit Eric vient de nous rejoindre cette année, en août 2023. Les 4 enfants sont petits et maigres, paraissant tous avoir deux ou trois ans de moins que leur âge réel. Mais c’est Lauana qui est la plus malingre. A son arrivée il y a presque 2 ans, elle mesurait 1,22m et pesait 22 kilos . Actuellement, à 10 ans, Lauana mesure 1,31m et pèse 25 kilos. Elle a un IMC de 14,6... bien en-dessous de la normale.</p><p>L’histoire de Lauana est triste et douloureuse. Lauana est notre petite Cendrillon. </p><p>Lorsque les deux aînés étaient encore bien petits, Cleudimar a été infidèle à son mari et a eu une aventure, passagère, avec un autre homme. De cette aventure est née Lauana. Pendant les deux premières années de sa vie, Lauana a été élevée chez ses grands-parents paternels, sa mère étant retournée auprès de son mari qui l’a généreusement acceptée. Mais après, Cleudimar est allée chercher Lauana pour qu’elle vive avec eux. Reinaldo, qui a manifestement bon coeur, a accepté Lauana chez eux.</p><p>Depuis, la famille a plus ou moins intégré Lauana. Je précise « plus ou moins » car Lauana est traitée différemment des autres enfants. Etrangement, Reinaldo traite Lauana comme si elle était sa fille. Par contre, Cleudimar, responsable de cette situation, traite sa fille avec indifférence et parfois même méchanceté. Lauana lui rappelle constamment sa « faute »... Et inconsciemment ou non, elle le lui fait payer. Les deux aînés, Felipe et Pâmela, reproduisent l’attitude de leur mère. </p><p>Lauana est souvent maltraitée. Elle est frappée pour deux fois rien, elle est punie même si ses frères et soeur sont coupables, et ne reçoit jamais les mêmes choses que les autres. Les nouveaux vêtements, chaussures ou autres sont toujours pour Pâmela, Lauana mettant les choses usées de sa soeur. Depuis qu’elle est accueillie chez nous, nous sentons que Lauana est une petite fille triste et introvertie. Les premiers temps, elle ne souriait presque jamais et parlait très peu. La moindre petite remarque la faisait pleurer et la consoler demandait beaucoup de temps et de patience. Un jour où elle semblait particulièrement triste, je lui ai parlé et elle a ouvert son coeur après avoir pleuré à gros sanglots. Elle m’a raconté tout ce qu’elle vivait chez elle et ça m’a fait mal pour elle. Ce jour-là, elle était vraiment triste, car la veille, lors d’un anniversaire, tous avaient eu droit à un morceau de gâteau sauf elle. Ça peut paraître un détail pour nous tous, mais pour cette petite fille discriminée et souffrant d’injustices quotidiennes, ce fut très douloureux. </p><p>J’ai un jour appelé Felipe et Pâmela pour leur parler et je les ai secoués un peu. Lauana est leur petite soeur et elle n’a pas demandé à naître. Maintenant qu’elle est là parmi eux, ils doivent être plus gentils avec elle et ne surtout plus la frapper. Je les ai prévenus que je n’accepterais plus cette maltraitance. Ils doivent au contraire défendre Lauana si une injustice était commise. Ils l’ont promis tous les deux.</p><p>Au fil du temps, Lauana devient une petite fille plus souriante et joyeuse. Nous compensons son manque d’amour à la maison, en lui en donnant autant qu’elle le souhaite, en la protégeant et en l’entourant sans cesse de notre affection. Elle vient souvent se jetter dans nos bras, tellement elle a besoin de se sentir rassurée et aimée. Et maintenant, elle parle beaucoup ! Elle s’ouvre davantage à chaque jour qui passe et elle participe à toutes les activités avec joie. C’est tout simple : à Crianças do Mundo, elle reçoit amour et tendresse, compréhension et attention, et elle est HEUREUSE !</p><p>Nous allons continuer à nous occuper au mieux de Lauana. Felipe et Pâmela ont déjà bien changé envers elle et c’est un premier pas. A eux de faire en sorte que leur mère accepte mieux Lauana. Nous travaillons de notre part aussi avec la famille, pour que tous comprennent que Lauana a le droit de vivre heureuse, tout autant que leurs autres enfants.</p><p>Lauana vient seulement d’avoir 10 ans ; elle a encore beaucoup de temps à passer au milieu de nous. Beaucoup de temps pendant lequel elle recevra tout l’amour dont elle a besoin et tout le soutien pour la préparer à la vie et la rendre plus forte pour affronter les défis. Un temps précieux qui lui fera découvrir le bonheur et lui montrera combien la vie peut être belle ! </p><p> Evelyne</p><div><br /></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4556610756312931814.post-64649736831397679592023-12-22T13:15:00.002-03:002023-12-22T13:15:44.150-03:00Le football<p>Vous savez tous combien le football est vital pour les brésiliens, « LE » sport national dans toute son ampleur. Il n’en va pas différemment chez nous avec nos enfants. Le lundi matin, après un retour de fin de semaine, les principales conversations de nos enfants sont le football. Il y a deux grandes équipes dans notre état, les principales de Minas Gerais : l’Atlético Mineiro, «o Galo » (le Coq) et le Cruzeiro, « a Raposa » (le Renard). Il y a parmi nos enfants, et parmi nos grands fils aussi d’ailleurs, des supporters des deux équipes. Je ne vous dis pas les discussions « chaudes » au sujet des matchs de la fin de semaine ! Mais tout ça se fait dans une ambiance sympathique, sans aucune agressivité.</p><p>Tous les jours, après avoir pris leur petit déjeuner, entre 7h et 7h30 les enfants jouent au foot en attendant de commencer l’étude et les diverses activités. Et ce qui est chouette, c’est que certaines de nos filles se sont mises à jouer aussi. Il y en a 2 particulièrement, des jumelles, qui adorent jouer au foot ! Au début, nos garçons, très machistes, ne les voulaient pas au milieu d’eux. Nous leur avons dit de les laisser participer si elles le souhaitaient. Ce qu’ils ont finalement accepté. Et ils n’ont plus réclamé ! Les jumelles jouent vraiment bien, même mieux que certains garçons, et n’ont pas peur de foncer au milieu d’eux !</p><p>Voyant l’enthousiasme général des enfants pour le football, nous avons l’idée de recréer une petite « école de foot » pour nos enfants, garçons et filles. Cette petite école a déjà existé il y a une vingtaine d’années. Elle a fonctionné pendant près de dix ans. Nos enfants allaient jouer des matchs les fins de semaine, contre d’autres équipes d’enfants. Ils adoraient ces rencontres. Noraldo, qui avait joué au football dans sa jeunesse, était leur entraîneur et Michel s’occupait de préparer tout le matériel nécessaire lors de ces rencontres, uniformes de foot, chaussures à clous, bidons d’eau...</p><p>Les années ont passé, Michel et Noraldo n’avaient plus la santé pour continuer, et nous avons dû arrêter l’école de foot, au grand regret des enfants. Mais nous envisageons de la reprendre, vu le désir souvent exprimé par les enfants de faire partie d’un groupe qui jouerait contre d’autres équipes. </p><p>Il faut maintenant mettre tout ça sur pied. Nous devons essayer de trouver la personne adéquate pour en être responsable, et avoir les moyens aussi d’acheter l’équipement nécessaire pour tous les enfants. Nous allons prendre contact avec les commerces de matériel sportif, afin de voir s’ils pourraient nous faire des prix intéressants. Ça, ce sera le travail de notre directrice Léia.</p><p>Nous espérons beaucoup pouvoir apporter ce bonheur à nos enfants. C’est un rêve qu’ils ont, et les rêves sont faits pour être réalisés ! Il n’y aura que chez nous, à Crianças do Mundo, qu’ils auront la chance de les réaliser. Alors, nous ferons tout notre possible pour y parvenir !</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEig2X_lSjaMH1nL4Ep-jrOpMYQq1lVMzhih8-mVYmM4vSOViYiS-plvx2lInYTelyvTeHIwzfWkILdakOYI6GDkRjLb-iRXn1TOuavgFsTVxJBfQZkvVrSJpVPfjyOw9fRdVfmkUQQ2gorNIDlM50tmfIdBJgHORFlIs-SbuIyP64TrG97U6LK78Jp8-zs/s1340/Screenshot%202023-12-22%20at%2017.15.17.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1340" data-original-width="1006" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEig2X_lSjaMH1nL4Ep-jrOpMYQq1lVMzhih8-mVYmM4vSOViYiS-plvx2lInYTelyvTeHIwzfWkILdakOYI6GDkRjLb-iRXn1TOuavgFsTVxJBfQZkvVrSJpVPfjyOw9fRdVfmkUQQ2gorNIDlM50tmfIdBJgHORFlIs-SbuIyP64TrG97U6LK78Jp8-zs/w300-h400/Screenshot%202023-12-22%20at%2017.15.17.png" width="300" /></a></div><br /><div><br /></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4556610756312931814.post-42234368919646536702023-12-22T13:13:00.002-03:002023-12-22T13:13:13.856-03:00La générosité existe...<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjlC-HvKFj3suYJme4qL_O0CIqE4WylaKSQneU3et_ecToRhwSNQhYGliQW1CAErLsOw60HVet0m-7LWiQJmBMWHaoj7L_fE1R9nsQRipVNQbv0kGAl_z9efAe3tN-bMDTy1-E2SCLkzovC_ncDAWaXR5BsAHGlS99oY2ai8hdL6ecMDU68UqWCMHJOgy8/s1326/Screenshot%202023-12-22%20at%2017.12.47.png" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1142" data-original-width="1326" height="276" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjlC-HvKFj3suYJme4qL_O0CIqE4WylaKSQneU3et_ecToRhwSNQhYGliQW1CAErLsOw60HVet0m-7LWiQJmBMWHaoj7L_fE1R9nsQRipVNQbv0kGAl_z9efAe3tN-bMDTy1-E2SCLkzovC_ncDAWaXR5BsAHGlS99oY2ai8hdL6ecMDU68UqWCMHJOgy8/s320/Screenshot%202023-12-22%20at%2017.12.47.png" width="320" /></a></div>Depuis plus de 40 ans, nous sommes au Brésil pour nous occuper des enfants défavorisés. Tout le travail que nous avons pu réaliser jusqu’à présent l’a été grâce à toute l’aide venue de Belgique. Sans vous tous, rien de tout cela n’aurait été possible.<p></p><p>Vous savez que pendant toutes ces années, nous n’avons jamais réussi à obtenir de l’aide brésilienne, privée ou publique. Cela commence heureusement à changer doucement. Comme je vous l’ai expliqué, nous avons obtenu en 2022 et maintenant en 2023, une aide du FIA, le Fonds pour l’Enfance et l’Adolescence. Cela nous demande un grand investissement en temps, énergie et travail, mais cela vaut la peine.</p><p>Il y a cependant de l’aide brésilienne que nous obtenons depuis déjà pas mal de temps : celle d’une partie du corps médical. Il ne s’agit pas d’une aide financière, mais d’une aide en services et soins super importants. Depuis la création de Crianças do Mundo, en 1987, nous avons petit à petit tissé des liens avec pas mal de médecins et ceux-ci sont vraiment fidèles et généreux. Les soins médicaux et dentaires sont très chers, et les économies que nous réalisons grâce à leur aide est absolument vitale. Sans eux, nous ne pourrions pas soigner nos enfants comme nous le faisons.</p><p>Nous avons ainsi un médecin généraliste, un gastro-entérologue, un endocrinologue, un dermatologue, deux dentistes ainsi que trois orthodontistes qui s’occupent gracieusement de nos enfants, quel que soit leur problème.</p><p>Et comme je vous en ai déjà parlé dans une revue précédente, TOUS nos enfants sont reçus gratuitement par les étudiants en dentisterie de l’UNILESTE, l’Université d’Ipatinga, la ville voisine de Coronel Fabriciano (Unileste, car Université de l’Est de l’état de Minas Gerais). Ces étudiants, accompagnés de leur professeur, reçoivent tous les mardis matins un groupe de 5-6 de nos enfants que nous conduisons en camionnette à l’Université. Ils s’occupent des problèmes courants chez les enfants, comme l’entretien, les carries ou les dents cassées. Lorsqu’il y a des problèmes plus sérieux, ils nous donnent une demande de traitement plus spécifique. Et c’est alors que nos deux dentistes et nos trois orthodontistes volontaires les prennent en charge. </p><p>Les trois orthodontistes s’occupent de tout gratuitement, la mise en place de l’appareil et tout l’entretien mensuel pendant tout le temps que dure le traitement, qui est généralement de deux ans. Ils ont chacun déjà pris un enfant en charge pendant ces deux années. Et le traitement terminé, ils ont actuellement chacun un autre de nos enfants en traitement pour une nouvelle durée de deux ans. C’est formidable quand on sait le coût d’un tel traitement. Nous ne devons rien payer du tout, ils assument l’entièreté du traitement. </p><p>Le dermatologue, le Docteur João Paulo, encore assez jeune, s’occupe actuellement de deux de nos enfants : une de nos filles de 12 ans, Júlia, qui a le Vitiligo et un petit garçon de 8 ans, Lucas, qui a du psoriasis. Deux maladies bien difficiles à soigner. Le Dr João Paulo est le meilleur dermatologue de la région, très réputé et compétent, mais bien sûr aussi très cher. Mais il a un coeur d’or et n’a pas hésité une seconde lorsque je suis allée le trouver pour lui demander son aide pour nos enfants. Cela fait déjà 3 ans qu’il soigne Júlia et 2 ans qu’il s’occupe de Lucas. Et les résultats sont encourageants.</p><p>Ces aides médicales sont vraiment très importantes pour nos enfants. Elles nous font un peu oublier le manque d’aide publique. Et au moins, toutes ces personnes de bonne volonté ne nous demandent rien en échange. Leur générosité est absolument gratuite et dénouée d’intérêt personnel. </p><p>Je les remercie à chaque fois que j’emmène un enfant chez eux. Mais nous faisons participer les enfants à cette reconnaissance, très importante. Lors d’occasions spéciales, comme Pâques et Noël, les enfants écrivent une petite carte, les remerciant également. Et je joins à ce petit courrier une boîte de chocolats, toujours appréciée de tous. Lors de mon prochain retour en Belgique, je leur achèterai du bon chocolat belge, il sera d’autant plus apprécié ! Ils le méritent !</p><p> Evelyne</p><div><br /></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4556610756312931814.post-86643167785519331662023-12-22T13:11:00.003-03:002023-12-22T13:11:29.493-03:00Merci les jeunes !<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjQyjLr1f8ddgPhTMojbOt3isHtRGAkBGqzHwOBg-VQDh9zmNSuyu7iAN54QVtU_v_h82ZB5KrEgMMjg9MfnJBTi7ldF0d_JXLlAR7J_l0CTV3ig93RYguGo56483safvp_pc5Bc48xOwP_vKtxnynjUsA55pceCpF04gOb-T212sn29SqJg5bSj14e9ho/s654/Screenshot%202023-12-22%20at%2017.11.03.png" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="654" data-original-width="532" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjQyjLr1f8ddgPhTMojbOt3isHtRGAkBGqzHwOBg-VQDh9zmNSuyu7iAN54QVtU_v_h82ZB5KrEgMMjg9MfnJBTi7ldF0d_JXLlAR7J_l0CTV3ig93RYguGo56483safvp_pc5Bc48xOwP_vKtxnynjUsA55pceCpF04gOb-T212sn29SqJg5bSj14e9ho/s320/Screenshot%202023-12-22%20at%2017.11.03.png" width="260" /></a></div>Notre monde ne va pas trop bien, depuis déjà pas mal de temps. Lorsque l’on regarde le journal télévisé, avec toutes ses nouvelles dramatiques, les unes après les autres, on a le moral plutôt secoué et l’on ressent une profonde tristesse, voyant autant de souffrance de par le monde.<p></p><p>En plus de ces drames au quotidien, nombreux sont les gens qui critiquent les jeunes. C’est vrai que malheureusement, beaucoup de jeunes ne veulent rien, ni étudier, ni travailler. Et un grand nombre d’entre eux sont déjà dans les vices de l’alcool et de la drogue. </p><p>Mais il ne faut pas oublier qu’il y a aussi beaucoup de jeunes qui s’investissent de par le monde pour aider les personnes dans le besoin. Beaucoup travaillent bénévolement en Belgique, dans les associations du Quart Monde, des handicapés, des malades ... Et d’autres choisissent de partir au loin, aider dans les pays en voie de développement. Toutes ces actions bénévoles sont formidables et louables, et on n’en parle pas assez.</p><p>Ici au Brésil, où la misère côtoie la richesse, et où l’indifférence des riches à l’égard des pauvres est souvent choquante, nous voyons quand même aussi des jeunes qui aident les plus pauvres, heureusement.</p><p>Pour ces fêtes de fin d’année, des groupes de jeunes de différentes associations, comme le Lions, le Rotary et la maçonnerie, ont fait une action en faveur des familles de nos enfants. Ils ont récolté des colis alimentaires et nous en ont apporté une centaine. C’est un résultat magnifique, qui nous permettra d’aider toutes les familles de nos enfants à passer un Noël plus heureux. Alors, bravo et merci à tous ces jeunes !</p><div><br /></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4556610756312931814.post-46125133722408856612023-12-22T13:09:00.003-03:002023-12-22T13:09:39.408-03:00Dur, dur!<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhkB680BjjD-CSWLSFlYsI8ZTxH6Ii15asveN57utsuNm2hJY-gQCIX8RtxPGxPJjI4Q595fVKkSRThofnA1MFHHP8Jakp55AfYI0LLtxa1lC_T1wiOwqhds_Ktp1nH8VUsh65YrpVNMpwoNVFhm08wrK5QhBIYT2t0pcunTPBUmjbrEbZOh32aL9rh4aI/s448/Screenshot%202023-12-22%20at%2017.09.13.png" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="444" data-original-width="448" height="317" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhkB680BjjD-CSWLSFlYsI8ZTxH6Ii15asveN57utsuNm2hJY-gQCIX8RtxPGxPJjI4Q595fVKkSRThofnA1MFHHP8Jakp55AfYI0LLtxa1lC_T1wiOwqhds_Ktp1nH8VUsh65YrpVNMpwoNVFhm08wrK5QhBIYT2t0pcunTPBUmjbrEbZOh32aL9rh4aI/s320/Screenshot%202023-12-22%20at%2017.09.13.png" width="320" /></a></div>Certains d’entre vous ont peut-être vu au journal télévisé ce qui se passe au Brésil au niveau climatique.<p></p><p>Le printemps ici a débuté le 23 septembre, au moment où l’automne débutait dans l’hémisphère nord. Depuis les 40 ans que nous sommes au Brésil, le printemps a toujours été une période agréable, avec un beau soleil au milieu d’un ciel d’un bleu radieux, et des températures tournant autour des 30°, l’idéal donc avant les grosses chaleurs d’été.</p><p>Ceci a toujours été l’habituel en cette période printanière, du moins jusqu’au début des années 2020. C’est plus ou moins à partir de là que les choses ont sérieusement changé, et que les périodes printanières sont devenues de plus en plus chaudes.</p><p>Mais cette année 2023 bat tous les records ! Nous vivons et subissons depuis la fin du mois de septembre une chaleur torride, insupportable ... une canicule jamais vécue au Brésil. A Rio de Janeiro, les températures ont atteint les 48-49°, avec un ressenti de 58° ! Dans notre région de l’Est de Minas Gerais, nous n’en sommes pas là, mais nous devons tout de même supporter des températures caniculaires jamais atteintes. En ce mois d’octobre, notre ville de Coronel Fabriciano a vu les températures atteindre les 42°, du jamais vu ! Au soleil, avec au-delà de 50°, c’est tout simplement intenable ! Qu’allons-nous avoir en été ? Cela fait peur...</p><p>Nous faisons le maximum pour protéger nos enfants de ces chaleurs torrides et dangereuses. Pas de jeux extérieurs les après-midis. Et les matinées, lorsque les températures atteignent bien vite les 34-35°, jeux ou activités sportives seulement à l’ombre des arbres. Nous veillons aussi à ce qu’ils s’hydratent beaucoup. Nous veillons bien sûr également au bien-être de nos collaborateurs adultes.</p><p>Et dire qu’il y a encore des climatosceptiques !...</p><div><br /></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4556610756312931814.post-63662184583281537442023-12-22T13:07:00.004-03:002023-12-22T13:07:50.730-03:00Nous célébrons Noël avec nos enfants<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgGNB009Ao8qx5AKUoBRDljPL40xSKXU6hixwkvm5v-LSAPT8rFK33FtXaaqIBKAtP1_y4yIU32F3Y7umAYWl2wf84AeRCdEQZiqmYOmj6gaGv16JbbonIuDzUWg7WhkeWvkB2PN2YBzCSWoi-ikfGDkzZrPz8-EU2r-nm3cUJycHjvKTQYAe9oHIoCXAo/s1048/Screenshot%202023-12-22%20at%2017.07.15.png" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1048" data-original-width="800" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgGNB009Ao8qx5AKUoBRDljPL40xSKXU6hixwkvm5v-LSAPT8rFK33FtXaaqIBKAtP1_y4yIU32F3Y7umAYWl2wf84AeRCdEQZiqmYOmj6gaGv16JbbonIuDzUWg7WhkeWvkB2PN2YBzCSWoi-ikfGDkzZrPz8-EU2r-nm3cUJycHjvKTQYAe9oHIoCXAo/s320/Screenshot%202023-12-22%20at%2017.07.15.png" width="244" /></a></div>Comme chaque année en cette belle période de Noël, nos professeurs organisent avec tous nos enfants la célébration de la Naissance de Jésus. Pendant deux ou trois semaines, les répétitions d’une demie-heure ont lieu, le matin et l’après-midi, afin de permettre à tous les enfants qui le souhaitent de participer.<p></p><p>Ici au Brésil, Noël se passe en pleine saison d’été, avec les grosses chaleurs humides. Pour nous européens, c’est parfois difficile de ressentir l’ambiance de Noël dans ces conditions très différentes de celles que nous avons connues en Belgique. Malgré que cela fasse 40 ans déjà, c’est toujours aussi étrange, et nous avons parfois du mal à nous sentir à Noël. Alors cette petite représentation faite par nos enfants nous y aide, ainsi que les décorations que nous mettons un peu partout à Crianças do Mundo et les musiques typiques de Noël dont les plus connues existent également en portugais.</p><p>Nos enfants prennent toujours très à coeur cette fête de noël. Nous avons pourtant des enfants de toutes les religions. Leur représentation est toujours très belle et émouvante et lorsque nous le pouvons, nous y invitons les parents. La fierté qui se lit sur leurs visages fait plaisir à voir. </p><p>Que cette année, Noël puisse offrir une trêve dans le monde et apporter un peu de paix et d’espérance à tous ceux qui souffrent de la guerre et de la faim.</p><p> Evelyne</p><div><br /></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4556610756312931814.post-50912661343895897782023-09-29T05:57:00.002-03:002023-09-29T05:57:27.559-03:00Nouvelles du 3ème trimestre 2023<p> Bonjour,</p><p>Après ces trois mois de silence, je vous retrouve pour ce nouveau petit bulletin informatif. J’espère que vous avez tous passé de bonnes vacances d’été, malgré le temps mitigé. Vous voilà en chemin vers un nouvel automne et un hiver pas trop rigoureux je l’espère.</p><p>Ici au Brésil, l’hiver se termine et nous allons progressivement retrouver les grosses chaleurs. Les trois mois écoulés depuis nos dernières nouvelles se sont bien passés. Il y a des choses très positives, d’autres un peu plus tristes, mais dans l’ensemble, ce fut un bon trimestre. Vous allez pouvoir découvrir toutes les dernières nouvelles dans les pages qui suivent.</p><p>Grâce à une aide spéciale de Belgique, j’ai pu en ce mois d’août faire des inscriptions et accueillir quelques nouveaux petits garçons et filles ; j’en suis vraiment très heureuse et toute notre équipe également. La demande est tellement grande ! Tant de familles dans le besoin recherchent notre aide ! Alors voilà, les enfants, les familles et nous tous sommes heureux d’avoir pu répondre un peu à cette demande.</p><p><b>Encore un immense MERCI à vous tous, amis de Belgique et d’ailleurs, pour votre soutien fidèle, votre confiance et votre générosité !</b></p><p> Evelyne</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgkA18MEOHz6kpkPHDXjSwWZ9IVt4FvTMv7ldjETRr0wPSpMlFzYYskAUeTyz1juHrcVoqFjYgURe6v9N0PFSLkJur0M8EFPlR9sCnGLoGFLNXXGjHAtSeQQunCevOQPJghBMNZnytMb8U8ro7WvN-Mb0xJrvW9h5Pcm5uCc8av6vc5tpC-CofAQ7mfXaM/s200/michev.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="170" data-original-width="200" height="170" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgkA18MEOHz6kpkPHDXjSwWZ9IVt4FvTMv7ldjETRr0wPSpMlFzYYskAUeTyz1juHrcVoqFjYgURe6v9N0PFSLkJur0M8EFPlR9sCnGLoGFLNXXGjHAtSeQQunCevOQPJghBMNZnytMb8U8ro7WvN-Mb0xJrvW9h5Pcm5uCc8av6vc5tpC-CofAQ7mfXaM/s1600/michev.JPG" width="200" /></a></div><br /><div><br /></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4556610756312931814.post-45898401513687661882023-09-29T05:56:00.003-03:002023-09-29T05:56:16.957-03:00L’EXTRÊME PAUVRETÉ DE NOTRE RÉGION DU « VALE DO AÇO »<p>Les 4 municipes de la Région Métropolitaine du « Vale do Aço » (Vallée de l’acier), dont fait partie notre ville de Coronel Fabriciano, concentrent la plus grande population en situation de pauvreté et de bas rendement de l’intérieur de notre état de Minas Gerais. Ce sont près de 200.000 personnes vivant avec maximum 210 Reais par mois (40 Euros).</p><p>Dans la région, la proportion de personnes dans la pauvreté est la plus élevée à Coronel Fabriciano, avec 47,82%.</p><p>Le combat contre la pauvreté se fait bien sûr grâce à la création d’emplois, aux programmes sociaux. Mais malgré tout, à long terme, la forme la plus efficace de combat contre la pauvreté est l’investissement dans l’éducation. Mais pas n’importe quelle éducation. C’est l’investissement dans une éducation de qualité. Et c’est là que le gouvernement fédéral pourrait aider les régions les plus défavorisées.</p><p>Parmi les régions les plus importantes de Minas Gerais, le « Vale do Aço » est la seule qui n’ait pas d’université publique, ni fédérale ni de l’état. C’est inacceptable dans une région industrielle qui compte plus de 400.000 habitants. Une fois de plus, ce sont les enfants des familles favorisées qui ont l’opportunité de se former dans de bonnes universités privées, trop chères et donc inaccessibles aux enfants pauvres.</p><p>Dieu qu’il est difficile de rompre le cercle vicieux de la pauvreté !</p><p> Evelyne</p><div><br /></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4556610756312931814.post-2783714636030833572023-09-29T05:55:00.004-03:002023-09-29T05:55:28.767-03:00LE TERRIBLE FLÉAU DE LA DROGUE<p>Le monde entier est désormais envahi par la drogue. Beaucoup de pays luttent contre ce fléau et régulièrement, nous voyons aux nouvelles qu’ont eu lieu de grosses appréhensions de toutes sortes de drogues. Cette lutte contre le trafic est très bien, mais elle ne résoud hélas pas le problème. Car celui-ci est devenu tellement important qu’il semble ne jamais avoir de fin. Je suis les actualités belges et je sais combien ce problème touche la Belgique également, principalement dans la région anversoise.</p><p>Ici au Brésil, inutile de vous dire que la drogue est omniprésente, dans tout le pays. Et malheureusement, elle circule énormément dans les quartiers pauvres, où la misère entraîne souvent les jeunes dans cet engrenage destructeur.</p><p>Miguel et Davi sont deux petits frères, accueillis à Crianças do Mundo l’un après l’autre à l’âge de 8 ans. Miguel a actuellement 12 ans et Davi 10. Ils viennent d’une famille misérable, habitant tout en haut d’une colline, dans une barraque de 2 pièces où vivent 7 personnes. En plus de la mère et de Miguel et Davi, vivent là un petit frère de 4 ans, une soeur aînée avec un bébé et un oncle alcoolique.</p><p>Les trois garçons sont de pères différents et aucun d’eux n’aide leur mère à subvenir aux besoins de leur enfant. La mère n’a pas de travail fixe. Elle travaille chaque année à l’époque de la cueillette du café, mais en dehors de ce travail saisonnier, elle n’a guère de revenus. Elle reçoit l’allocation familiale, mais qui n’est pas très élevée. Nous devons donc aider régulièrement la famille de Miguel et Davi, avec des colis alimentaires, des vêtements, des médicaments parfois... Si nous aidons la famille, c’est surtout pour les enfants, car la mère ne fait guère d’efforts pour chercher un travail. En plus, la maison est toujours très sale et en désordre. Et elle ne s’occupe guère de ses enfants. Depuis plus d’un an maintenant, nous lavons les uniformes de Miguel et Davi ici à Crianças do Mundo, même ceux de l’école, car les garçons arrivaient toujours sans uniformes ou avec des uniformes bien sales, car leur mère ne les lavait pas.</p><p>Les fins de semaine ou pendant les congés et les vacances, Miguel et Davi sont toujours dans la rue. Leur soeur aînée s’occupe heureusement de leur petit frère de 4 ans. Leur quartier est très pauvre et la violence y est presque quotidienne. Les trafiquants de drogue y circulent armés et la population ferme les yeux et les oreilles sur tout ce qui s’y passe. Lorsqu’un assassinat y est commis, personne n’a jamais rien vu ni entendu. C’est la loi du silence, par peur de représailles. Et on les comprend !</p><p>Savoir nos enfants dans la rue de tels quartiers nous inquiète toujours, mais que faire ? La seule chose que nous puissions faire, c’est leur parler, encore et toujours. Insister pour qu’ils ne restent pas en rue et ne se laissent pas entraîner par ces trafiquants de drogue, à leur servir d’ « aviãozinho ». Cela signifie litéralement « petit avion », et c’est le nom qui est donné aux enfants qui portent de la drogue d’un point à l’autre, envoyés par les trafiquants, qui pour ce faire leur donnent un peu d’argent. C’est une manière aisée d’attirer tous ces pauvres gosses qui n’ont rien.</p><p>Miguel et Davi ont deux frères jumeaux de 19 ans. L’un des deux vit avec la soeur de Matheus ... vous vous souvenez de notre petit Matheus ? Nous y revoilà hélas. Matheus qui lui aussi a un frère plus vieux, de 21 ans. Depuis quelques mois, les trois frères aînés sont en prison, pour trafic de drogue ! Nos trois petits sont tristes que leurs frères soient en prison, mais c’est une occasion pour nous de leur parler et de leur montrer quel est l’avenir des trafiquants de drogue. Miguel, déjà un peu plus grand, en est bien conscient. Lors d'une conversation que j’avais avec les trois, à propos des trafiquants et de leur destin, Miguel m’a dit que les deux seules sorties pour les trafiquants, c’étaient la prison ou la mort. Et c’est exactement ça que nous disons et répétons aussi souvent que nécessaire à tous nos enfants. </p><p>La semaine dernière, la mère de Matheus m’a prévenue que son fils allait manquer une journée à Crianças do Mundo, car elle allait visiter son autre fils en prison et elle voulait que Matheus l’accompagne. Ma première réaction a été de lui dire que la prison n’est pas un endroit pour un enfant de 10 ans. Mais réfléchissant bien, j’ai autorisé l’absence de Matheus. Je me suis dit que ce genre de visite peut provoquer une sorte d’électrochoque chez Matheus et lui éviter de suivre le même chemin que son frère. Les prisons au Brésil sont des endroits absolument inhumains, violents, sales et surpeuplés. Le lendemain, Matheus est revenu. J’ai parlé un peu avec lui et je lui ai dit que j’espérais de tout mon coeur qu’il ne finirait jamais comme son frère. Il m’a dit que la prison n’est vraiment pas gaie et il me l’a promis ; je croise les doigts...</p><p>C’est peut-être une coïncidence, mais depuis que ses deux frères jumeaux sont en prison, Miguel a changé. Il a toujours été un enfant gentil, mais turbulent et faisant beaucoup de bêtises. Je devais de temps en temps le prendre à part pour lui parler et parfois le punir d’une façon ou d’une autre. Il manquait aussi régulièrement l’école, tout comme Davi, leur mère ne les éveillant pas pour s’y rendre. J’ai donné un réveil à Miguel et depuis, ça va beaucoup mieux. Il se lève seul et réveille son petit frère Davi. Il y a quelques temps, il est venu près de moi et il m’a dit, me regardant droit dans les yeux : « Tu n’auras plus à te plaindre de moi, je vais être plus tranquille et je ne ferai plus de bêtises, c’est promis ». J’ai été vraiment touchée en voyant sa sincérité et sa détermination . Il m’a boulerversée et je l’ai embrassé très fort en lui redisant combien je l’aimais, et que je croyais vraiment en lui. Et Miguel a réellement changé ! C’est comme s’il avait mûri en une fois.</p><p>Miguel, Davi et Matheus sont tellement livrés à eux-mêmes et en danger, que nous allons tout faire pour les garder avec nous le plus longtemps possible, afin de les protéger de tous les dangers qui les entourent dans leurs quartiers de vie. Normalement, les enfants quittent Crianças do Mundo à 14 ans. Mais dans certains cas, nous devons faire une exception, sachant que si nous suivons le règlement à la lettre, nous mettons des enfants en danger. Notre rôle est de sauver des enfants des dangers de la rue, pas de les y remettre. Si les risques sont trop grands, nous gardons ces enfants, déjà adolescents, avec nous autant que possible. Et nous expliquons aux autres enfants les raisons de cet exception. Cela peut sembler étonnant, mais les enfants le comprennent. Il nous reste donc heureusement quelques années pour préparer Miguel, Davi et Matheus à une vie digne et heureuse. Pour leur faire acquérir suffisamment de maturité et de sens des responsabilités, afin qu’il n’entrent jamais dans la délinquance et ne finissent jamais comme leurs frères ... en prison.</p><p> Evelyne</p><div><br /></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4556610756312931814.post-19974740059807491592023-09-29T05:54:00.001-03:002023-09-29T05:54:09.714-03:00BON ANNIVERSAIRE À NOUS TOUS !<p> En ce mois d’avril 2023, nous avons pu fêter les 36 ans d’existence de Crianças do Mundo ! 36 ans que nous travaillons tous ensemble, en Belgique et au Brésil, avec l’objectif d’apporter le bonheur à des centaines d’enfants défavorisés. 36 ans de beaucoup de joies et de réussites, et aussi bien sûr de quelques échecs. Mais tellement rares que nous savons combien notre travail avec les enfants vaut la peine. Alors n’hésitez pas à continuer à nous aider à sauver ces enfants. Ils le méritent !</p><p><br /></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi9RvgCqywka7389yI7y7g25vCYBrlfW3EQM0QPb-OtqiLltu-85k6gKhWMrWvxJV_ku5UQQvxIh5bkicWh2RVk3laGVuwxWdp5m21fRDkx4CmxBdbzABgviCqTnKaNnPI6Xy6Df6msojvJWKSHEkNke6IJ9PULqNZMOjoxxRkCJalohiMI9UEVFFE_nIk/s1738/Screenshot%202023-09-29%20at%2010.52.36.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="794" data-original-width="1738" height="183" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi9RvgCqywka7389yI7y7g25vCYBrlfW3EQM0QPb-OtqiLltu-85k6gKhWMrWvxJV_ku5UQQvxIh5bkicWh2RVk3laGVuwxWdp5m21fRDkx4CmxBdbzABgviCqTnKaNnPI6Xy6Df6msojvJWKSHEkNke6IJ9PULqNZMOjoxxRkCJalohiMI9UEVFFE_nIk/w400-h183/Screenshot%202023-09-29%20at%2010.52.36.png" width="400" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span id="docs-internal-guid-aa3a43a4-7fff-bbe0-8289-a03ce3473961"><p dir="ltr" style="line-height: 1.2; margin-bottom: 0pt; margin-right: -40.2pt; margin-top: 0pt;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 18pt; font-variant-alternates: normal; font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; font-weight: 700; vertical-align: baseline; white-space-collapse: preserve;">Bravo à toute notre merveilleuse équipe pédagogique !</span></p><div><span style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 18pt; font-variant-alternates: normal; font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; font-weight: 700; vertical-align: baseline; white-space-collapse: preserve;"><br /></span></div></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEik7SarwqhuoBpbv263gvHT3XzFFki0jzvcoN9wL2bq8AwZDm6HySWK268vRWjnf9esnUpqGP7YMTUldz-nHJLUHGilXFyjoVbLtOtOY4zwCldr2SEWz0FMKxShJR2BCStFGi51NT-1bA5P0UkPRadhESYKHqEm7mh_bid5HdkYPNNoCfu1oRtDRg98huk/s1760/Screenshot%202023-09-29%20at%2010.52.13.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="984" data-original-width="1760" height="224" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEik7SarwqhuoBpbv263gvHT3XzFFki0jzvcoN9wL2bq8AwZDm6HySWK268vRWjnf9esnUpqGP7YMTUldz-nHJLUHGilXFyjoVbLtOtOY4zwCldr2SEWz0FMKxShJR2BCStFGi51NT-1bA5P0UkPRadhESYKHqEm7mh_bid5HdkYPNNoCfu1oRtDRg98huk/w400-h224/Screenshot%202023-09-29%20at%2010.52.13.png" width="400" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span id="docs-internal-guid-bf2aaebe-7fff-e0f0-f228-3b084f6e2287"><p dir="ltr" style="line-height: 1.2; margin-bottom: 0pt; margin-right: -40.2pt; margin-top: 0pt;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 18pt; font-variant-alternates: normal; font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; font-weight: 700; vertical-align: baseline; white-space-collapse: preserve;">Merci du fond du coeur à tous pour votre soutien fidèle et généreux !</span></p><div><span style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 18pt; font-variant-alternates: normal; font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; font-weight: 700; vertical-align: baseline; white-space-collapse: preserve;"><br /></span></div></span></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><br /><p><br /></p>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4556610756312931814.post-30158805188725273912023-09-29T05:51:00.003-03:002023-09-29T05:51:52.114-03:00MERCI DE TOUT COEUR LEANDRO !<p>Après mon séjour en Belgique, mon retour ici au Brésil s’est très bien passé. Comme à chaque fois, les retrouvailles avec tous, enfants petits et grands, ainsi que toute l’équipe, ont été très chaleureuses. Que d’embrassades serrées et affectueuses ! J’ai reçu aussi des tas de petits mots gentils des enfants, c’était très touchant.</p><p>Une chose m’a aussi terriblement émue : un poème écrit par notre Leandro dont je vous ai parlé dans la revue précédente. Il en a fait un grand panneau et celui-ci a été placé à l’entrée du réfectoire, là au centre d’Activités des enfants. Quand je suis arrivée là le pemier jour et que j’ai vu et lu son poème, j’en ai eu les larmes aux yeux. Dans son poème, il parle de Michel et c’est ce qui m’a le plus touchée. Sans le citer, tous ont compris et c’est ça qui est beau. On peut ressentir toute la sensibilité et les émotions de Leandro dans sa poésie et c’est merveilleux.</p><p>Je vais vous la traduire, même si en français bien sûr, le texte ne rimera pas. Mais ses paroles sont tellement touchantes, que je voulais les partager avec vous.</p><div><br /></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4556610756312931814.post-83592599953225914372023-09-29T05:50:00.006-03:002023-09-29T05:50:53.609-03:00CRIANÇAS DO MUNDO<p style="text-align: center;"><b>Un endroit où on pensait</b></p><p style="text-align: center;"><b>seulement à jouer</b></p><p style="text-align: center;"><b>Et aussi à se pendre aux lianes</b></p><p style="text-align: center;"><b>Les enfants criant sans cesse</b></p><p style="text-align: center;"><b>Et les adultes tout près</b></p><p style="text-align: center;"><b>à les surveiller.</b></p><p style="text-align: center;"><b><br /></b></p><p style="text-align: center;"><b>Il serait très heureux de voir</b></p><p style="text-align: center;"><b>Comment elle va, avance</b></p><p style="text-align: center;"><b>Conquérant tout et réussissant.</b></p><p style="text-align: center;"><b><br /></b></p><p style="text-align: center;"><b>Avec l’appui de l’équipe</b></p><p style="text-align: center;"><b>Suivant et respectant les horaires</b></p><p style="text-align: center;"><b>Il se réjouirait</b></p><p style="text-align: center;"><b>De voir combien elle se dédie.</b></p><p style="text-align: center;"><b></b></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><b><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjON5E_I9_2B12jA_RYQ2ZxqI8CuM9S2-eD2muWigfa2MyaGXLw3qotN7884-Hxb7bvVsEVxou1c18lseJQkDzLmWwE1fgAMdlj8q-5Su7urzUsArHivk70-p62EpgHN6fw9_Ebt3F-cpofCB_EIqKL6Kr57ZkzkoZlNx6rJgH87YzT9w_YkxIqigLvB6U/s904/Screenshot%202023-09-29%20at%2010.49.54.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="904" data-original-width="642" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjON5E_I9_2B12jA_RYQ2ZxqI8CuM9S2-eD2muWigfa2MyaGXLw3qotN7884-Hxb7bvVsEVxou1c18lseJQkDzLmWwE1fgAMdlj8q-5Su7urzUsArHivk70-p62EpgHN6fw9_Ebt3F-cpofCB_EIqKL6Kr57ZkzkoZlNx6rJgH87YzT9w_YkxIqigLvB6U/s320/Screenshot%202023-09-29%20at%2010.49.54.png" width="227" /></a></b></div><b><br /> </b><p></p>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4556610756312931814.post-21708299242396477412023-09-29T05:49:00.003-03:002023-09-29T05:49:33.434-03:00UNE PAGE SE TOURNE<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgFbEX1LZ19sOZ-AhYNzli5vJIg4eDT6N_xzjENQdRsvOZqhq97-WI_IsySrxsIGTtSDjrqPk5WNg7X2lxmSxGyqdpHCHqH5afhyphenhyphenUE78O1eqC2qzF435_D3ah2qKjVCoiG0CvlyA1TYoliHrtvawn6Lr3DLpO3G6ewRFvswoNcuwoNgnm_uKpFOTuGZmoA/s1140/Screenshot%202023-09-29%20at%2010.48.58.png" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="854" data-original-width="1140" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgFbEX1LZ19sOZ-AhYNzli5vJIg4eDT6N_xzjENQdRsvOZqhq97-WI_IsySrxsIGTtSDjrqPk5WNg7X2lxmSxGyqdpHCHqH5afhyphenhyphenUE78O1eqC2qzF435_D3ah2qKjVCoiG0CvlyA1TYoliHrtvawn6Lr3DLpO3G6ewRFvswoNcuwoNgnm_uKpFOTuGZmoA/s320/Screenshot%202023-09-29%20at%2010.48.58.png" width="320" /></a></div> Depuis la création de notre Centre d’Activités en 1996, après la fermeture de nos ateliers de formation professionnelle, nous avions à Crianças do Mundo notre propre petite boulangerie. Notre boulanger s’appelait Edson et il faisait partie des jeunes qui se sont formés chez nous dans notre atelier de boulangerie, entre 1992 et 1996. Il avait 16 ans à l’époque. Nous l’avions donc engagé chez nous et il fabriquait tous les jours pour nos enfants tous les pains et les petits goûters : biscuits variés, petits gâteaux... Les enfants adoraient bien entendu et savaient combien ils étaient privilégiés.<br /><p></p><p>En ce début de mois de juillet 2023, c’est le coeur lourd que j’ai dû prendre la décision de fermer définitivement notre boulangerie. Les difficultés financières, dues à la crise actuelle où tout a augmenté de façon incontrôlée, nous ont forcé à prendre cette décision. Surtout que nous avons reçu une proposition qu’il était impossible de refuser. </p><p>Notre fils aîné, Rogério, qui possède et gère actuellement trois boulangeries, et qui est le vice-président de Crianças do Mundo, a décidé de nous offrir tous les pains et les goûters gratuitement ! Rogério veut participer à l’effort que nous faisons pour réduire les coûts à Crianças do Mundo, sachant combien la Belgique nous aide au maximum et que nous ne pouvons exiger davantage de tous les gens généreux qui nous soutiennent depuis tant d’années. C’est aussi sa façon à lui de rétribuer tout ce que Crianças do Mundo lui a donné. Il est très conscient que c’est grâce aux 15 années passées chez nous qu’il a pu construire une vie digne pour lui et sa famille, et il en est profondément reconnaissant.</p><p>Et notre gentil boulanger Edson n’aura aucun problème de retrouver un travail, car on pleure après des boulangers. Il a très bien compris notre situation et notre décision, même s’il était triste de quitter Crianças do Mundo où il a passé une grande partie de sa vie. Mais il sait qu’il est le bienvenu quand il le veut.</p><div><br /></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4556610756312931814.post-71138234975168694812023-09-29T05:46:00.008-03:002023-09-29T05:46:57.949-03:00UNE AUTRE PAGE S’OUVRE !<p>Vous vous souvenez qu’en ce début d’année 2023, à cause de nos difficultés financières, je n’ai pas pu faire d’inscriptions de petits nouveaux. </p><p>Mais lors de mon séjour en Belgique au mois de mai, j’ai eu l’occasion de rencontrer la responsable d’une Fondation qui nous aide depuis notre départ au Brésil il y a 40 ans. Touchée par nos difficultés, et avec l’accord des autres responsables de la Fondation, elle a décidé de nous offrir une aide supplémentaire cette année, afin de nous aider à surmonter cette période difficile. Cela m’a beaucoup touchée.</p><p>Grâce à ce soutien imprévu, j’ai pu accueillir en ce début août une vingtaine de petits nouveaux, 15 garçons et 5 filles. Quel bonheur de voir le sourire de tous ces petits en entrant à Crianças do Mundo ! Ils étaient sur la liste d’attente et avaient un peu perdu espoir d’être appelés un jour. Un immense merci, pour eux, M-O !!!</p><div><br /></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4556610756312931814.post-3222544118847642772023-09-29T05:46:00.002-03:002023-09-29T05:46:07.238-03:00UNE FORMIDABLE ACTION EN FAVEUR DE NOS ENFANTS !<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjwXJJr8hEse255vgvc0itin5mljQFFs6qRvqWofRYA5nuMRLBDvBCqSbiZSuba96i2sfiKeVXKSPT0aDxDs1uVK3B4wmt87rP1zNa35ZnKp-vJe9QVfOajV_rNJoJPPjHtCWEV5LKswMW3Q5gIE2DPuHxrCrusWhCV2HU6p3kP9yf4VQchDXwNEFIU34U/s1338/Screenshot%202023-09-29%20at%2010.45.29.png" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="996" data-original-width="1338" height="238" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjwXJJr8hEse255vgvc0itin5mljQFFs6qRvqWofRYA5nuMRLBDvBCqSbiZSuba96i2sfiKeVXKSPT0aDxDs1uVK3B4wmt87rP1zNa35ZnKp-vJe9QVfOajV_rNJoJPPjHtCWEV5LKswMW3Q5gIE2DPuHxrCrusWhCV2HU6p3kP9yf4VQchDXwNEFIU34U/s320/Screenshot%202023-09-29%20at%2010.45.29.png" width="320" /></a></div> Nous avons beaucoup de chance d’avoir, dans nos familles, des jeunes très dynamiques généreux et super motivés. Cela fait plusieurs années maintenant que notre neveu Jean-François, ensemble avec ses enfants, ses cousins et un tas d’amis, participent en juin au 20 kms de Bruxelles. C’est formidable, car courageux et pas facile !<br /><p></p><p>D’autant plus formidable qu’ils courent ces 20 kms tout simplement en faveur de Crianças do Mundo ! Ils sont parrainés et tous les dons récoltés par ces parrainages sont versés au profit de nos enfants. Un immense merci aussi à vous tous !!!</p><div><br /></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4556610756312931814.post-21877418271867615822023-06-26T06:47:00.000-03:002023-06-26T06:47:01.284-03:00Nouvelles du 2ème trimestre 2023<p>Bonjour,</p><p>Ce deuxième trimestre de l’année 2023 s’est bien déroulé à Crianças do Mundo. Il m’a aussi permis de rentrer en Belgique au mois de mai. Le but était bien entendu de revoir ma famille et mes amis. Mais aussi de travailler, grâce à diverses rencontres, à la recherche de fonds pour pouvoir poursuivre notre travail à Crianças do Mundo.</p><p>Ces rencontres ont été très intéressantes et sympathiques, ainsi que productives. Nos familles et amis belges sont très fidèles et généreux. Ils nous soutiennent depuis 40 ans maintenant, sans se fatiguer de nous, sans se décourager et nous gardant leur confiance </p><p>J’ai aussi consacré beaucoup de temps à maman, qui elle aussi, ensemble avec papa, m’a toujours soutenue dans mon choix de vie, très difficile pour eux. Je sais combien c’est dûr de voir partir un enfant au bout du monde. Maman a actuellement 91 ans et est seule depuis le décès de papa il y a 4 ans déjà. Elle est aussi hélas pratiquement aveugle et a fait un AVC fin avril ; la vie n’est pas facile pour elle qui a toujours été très active. Alors j’ai choisi cette fois de lui consacrer autant de temps que possible. Je demande donc aux membres de nos familles et aux amis, à qui je n’ai pas eu l’occasion de rendre visite, de me pardonner. Il existe parfois des priorités qui ne peuvent être mises de côté.</p><p>A l’approche des mois de juillet et août, je vous souhaite à tous de merveilleuses vacances ! Que le soleil, qui vous a tant fait défaut pendant des mois, soit de la partie en ce bel été. Et que vous puissiez tous profiter d’un repos bien mérité. Je vous embrasse.</p><p> </p><p> Evelyne </p><p><br /></p><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhx3fGWtTlC2m9zgOwG_hHGH_rnQXuGcTJb9mjyDU3rDLFrJrdr-qgRLjo1DOx2j9TbhE4oIAYgFfI7b3UO4X3zC6sRk0KyOlp1zNavPkjiQmFa-yoOp2aE2hOjGLLgxQR7Qx5uyJtrjKXgZk2yvwrQkib9X6Lac4XikKquBt7zwKWAbgiQAyX3IDpMyA8/s200/michev.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="170" data-original-width="200" height="170" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhx3fGWtTlC2m9zgOwG_hHGH_rnQXuGcTJb9mjyDU3rDLFrJrdr-qgRLjo1DOx2j9TbhE4oIAYgFfI7b3UO4X3zC6sRk0KyOlp1zNavPkjiQmFa-yoOp2aE2hOjGLLgxQR7Qx5uyJtrjKXgZk2yvwrQkib9X6Lac4XikKquBt7zwKWAbgiQAyX3IDpMyA8/s1600/michev.JPG" width="200" /></a></div><br /> <p></p><p> Evelyne et Michel</p><p> van der Meersch</p><p><br /></p><p><br /></p><p><br /></p><p> </p><p><br /></p><p><br /></p><p><br /></p>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4556610756312931814.post-2408641429510017832023-06-26T06:45:00.002-03:002023-06-26T06:45:20.719-03:00Le droit à la dignité<p>Nous sommes le 10 mars. En cette belle journée ensoleillée, je vais rendre visite à deux familles de nos enfants. Il y a urgence pour elles. Plus de nourriture à la maison, et plus de lieu décent où dormir pour l’une d’entre elles.</p><p>La première famille est celle de Nicolas, 12 ans, et Michael, 10 ans. Ces deux frères sont venus de notre centre en ville et je ne suis encore jamais allée dans leur famille, car c’était Gislany, la responsable de l’équipe du centre, qui s’en occupait. Je rendais visite pour ma part aux enfants de notre centre, en périphérie. Lorsque Gislany se rendait dans leur famille, elle parlait toujours avec leur maman sur le pas de la porte, à la rue. Elle n’était jamais entrée, la maman des deux garçons étant manifestement gênée de la situation.</p><p>Cette fois, j’ai décidé de m’y rendre, avec deux de nos employés Sidney et Eduardo, car nous allons leur porter de l’aide. Nous leur portons un colis alimentaire, mais également un matelas et une garde-robe que nous avons en réserve. Je sais par les deux enfants qu’ils en ont vraiment besoin. C’est l’occasion pour moi de connaître leur cadre de vie, devant y entrer pour y porter ces dons.</p><p>La deuxième famille est celle de Maria-Clara, dont je vous ai raconté l’histoire dans la revue de janvier. La petite était triste ces jours-ci. Elle a fini par m’avouer qu’il n’y avait plus rien à manger chez eux. Nous leur portons donc un gros colis alimentaire.</p><p>Nous partons à 8h du matin, la camionnette remplie de tout ce que nous portons à ces deux familles dans le besoin. Nous allons d’abord chez Nicolas et Michael. Lorsque nous arrivons devant le vieux portail, en bordure de rue et de trottoir, nous n’imaginons pas un instant ce que nous allons découvrir. Nous frappons au portail et la maman des deux garçons, Iriane, arrive bien vite. Nous l’avons prévenue de notre venue ce matin. </p><p>Lorsqu’elle ouvre le portail, nous constatons de suite que les manoeuvres ne seront pas faciles. Nous nous trouvons devant un escalier en béton, des plus irréguliers, avec des marches de différentes hauteurs. Cet escalier a trois paliers, une dizaine de marches entre chaque, et il descend de façon très abrupte. La troisième volée de marches est très étroite et sombre. Ça donne une sensation de descente aux enfers... Nous déchargeons tout d’abord le matelas. Sidney le descend avec beaucoup de difficultés. Il a du mal a passer la dernière volée de marches ; je l’aide comme je peux, descendant juste derrière lui. Eduardo vient juste après avec le colis alimentaire. Nous comprenons vite que ce sera impossible de descendre la garde-robe, elle ne passera jamais. Pas d’autres solutions, il faut la démonter. Nous avons heureusement prévu les outils nécessaires. Pendant que Sidney et Eduardo la démontent près de la camionnette, j’essaye de reprendre mes esprits. Je suis absolument horrifiée et abasourdie par ce que je découvre. L’habitation, car je ne peux même pas dire « la maison », de Iriane est absolument innomable. C’est une sorte de cave, à environ 10m en contrebas de la route</p><p>Deux minuscules pièces en tout et pour tout : une chambre d’environ 2m sur 3m et une minuscule cuisine de 2m sur 2m. Une dizaine de mètres carrés au total, logeant cinq personnes, Iriane et ses quatre garçons. L’aîné, Carlos, a 15 ans et le petit dernier, Luan, a 2 ans. Cinq personnes dans 10 mètres carrés ! Je me demande comment il est possible de vivre dans de telles conditions. C’est absolument inhumain et dégradant. Dans la chambre, un lit et une vieille garde-robe tombant en morceaux. C’est par Nicolas que j’ai su ce dont sa famille avait besoin. Dans le lit dorment sa maman, lui et son petit frère. Et par terre entre l’armoire et le lit dorment Michael et Carlos, sur un vieux matelas tout déchiré. Parfois, pendant la nuit, des morceaux de garde-robe tombent sur eux. <span style="white-space: pre;"> </span>Je retire le vieux matelas et le remplace par le nouveau que nous venons d’apporter. Ainsi, Michael et Carlos dormiront un peu plus confortablement.</p><p>Je ressens un manque d’air dans cette cave et j’essaye de m’imaginer ce que ce doit être pour les enfants de vivre dans cet endroit sinistre. Je n’y tiendrais pas 24h. Je pense à ce qu’ils doivent vivre pendant les fins de semaine et les vacances, quand il n’y a pas école ni Crianças do Mundo. C’est vraiment trop triste et profondément injuste de vivre dans de telles conditions de misère, lorsque l’on voit l’indifférence des riches brésiliens. Mais comment sensibiliser des personnes qui ne se soucient pas des autres ?</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEioi2gwqHRQ7f_1Z77ULjdH06VphTdCE3ETGfn-WPvLHl7CUtynUYh7KsXpNC3c_w0tl1kbFP4iRrFT_czjfLtvW99z5jEFHJvMJ8vdJqYN8BpVwjxF0IRoz2NRYX4q-uIHO-gT2khJ1teDSYJmgZi_KxvqmO_69tL1rvcS540qAVHNwcYc5oWZjlg1fXk/s1620/Screenshot%202023-06-26%20at%2011.43.23.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="964" data-original-width="1620" height="238" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEioi2gwqHRQ7f_1Z77ULjdH06VphTdCE3ETGfn-WPvLHl7CUtynUYh7KsXpNC3c_w0tl1kbFP4iRrFT_czjfLtvW99z5jEFHJvMJ8vdJqYN8BpVwjxF0IRoz2NRYX4q-uIHO-gT2khJ1teDSYJmgZi_KxvqmO_69tL1rvcS540qAVHNwcYc5oWZjlg1fXk/w400-h238/Screenshot%202023-06-26%20at%2011.43.23.png" width="400" /></a></div><br /><p><br /></p><p>Lorque la garde-robe est démontée, la maman nous aide à descendre les différentes parties. Il faut d’abord enlever la vieille armoire, qui tombe littéralement en morceaux.Toutes ces manoeuvres ne sont pas évidentes, vu l’étroitesse de l’endroit. Nous montons et descendons ces escaliers nombre de fois, mais finalement, la nouvelle garde-robe est à sa place, remontée. Le matelas restera sur le lit pendant la journée, et sera placé par terre pour la nuit.</p><p>Iriane ne sait comment nous remercier. Elle a les larmes aux yeux. Nous ne pouvons malheureusement pas lui offrir un autre logement. Mais au moins, l’endroit où ils vivent sera un peu plus agréable.</p><p>Nous quittons Iriane et nous rendons chez Gleicy, la maman de Maria-Clara. La veille, j’ai pris contact avec elle pour lui annoncer notre visite en précisant l’heure où nous passerions. Vous vous souvenez des problèmes qu’il y a dans leur quartier : la guerre entre deux bandes rivales de trafics de drogue. Alors pour pouvoir y entrer, si l’on n’est pas un habitant de là, il faut « l’autorisation » des chefs des trafiquants. Ce n’était pas comme ça avant, mais c’est hélas le cas maintenant. J’ai donc prévenu Gleicy de ma venue le lendemain vers 10h30.</p><p>Nous arrivons Sidney et moi dans le quartier. Eduardo, qui nous avait suivi en moto, est reparti. Nous nous garons et déchargeons le colis alimentaire. Sidney le prend et nous entrons dans la ruelle qui mène à la maison de Gleicy. Dès que nous entrons dans la ruelle, nous croisons un jeune qui nous dévisage et regarde mon uniforme. Il ne dit rien et nous continuons sans problème. Un peu plus loin, un autre jeune, arme à la ceinture nous dévisage également, regarde mon uniforme et nous dit : « Ah, Crianças do Mundo, c’est bon... ». Et nous continuons . Nous arrivons à la maison de Gleicy sans encombres, grâce à l’appel fait la veille, prévenant de notre venue. Sinon probablement que ces jeunes ne nous auraient pas laissé passer. </p><p>Je pense à toutes nos petites filles, de 8, 9 et 10 ans, qui vivent dans cet endroit, qui voient quotidiennement ces trafiquants diriger le quartier à leur guise, et qui connaissent souvent la peur lors des échanges de tirs entre les deux bandes, les obligeant à rester cloîtrées chez elles, ne pouvant pas aller ni à l’école ni à Crianças do Mundo. Quelle vie pour ces pauvres petites !</p><p>Gleicy nous accueille chaleureusement. Nous lui remettons le colis alimentaire et elle nous remercie, car effectivement, elle n’avait plus rien pour faire à manger à la maison. Sidney préfère m’attendre dehors et je bavarde un peu avec Gleicy. Elle est plus ou moins étendue sur un vieux divan et m’explique qu’elle est remplie de furoncles. Elle est allée au poste de santé, mais il n’y avait pas de médecin. On lui a dit de revenir mercredi prochain. Nous sommes vendredi... La pauvre a encore bien le temps de souffrir. Les pauvres n’ont vraiment pas de droits, c’est trop triste. La seule chose que je puisse faire, c’est de lui envoyer par Maria-Clara une pommade antibiotique que j’ai, qui est adaptée aux furoncles et qui la soulagera un peu. Après un quart d’heure passé à bavarder avec Gleicy, je la quitte, car il est temps de rentrer. Elle remercie à nouveau Crianças do Mundo pour toute l’aide accordée à sa famille. Elle me redit combien Maria-Clara est heureuse chez nous. Je promets à Gleicy de revenir la voir très bientôt.</p><p>Nous repartons Sidney et moi. Nous rencontrons à nouveau un des jeunes dans la ruelle. Nous le saluons tranquillement et il nous dit au-revoir. Depuis ces longues années à faire des visites dans les familles de nos enfants, circulant dans tous les quartiers considérés dangereux, car c’est hélas là que vivent nos enfants, je n’ai jamais eu aucun problème ni reçu aucune menace. Même les trafiquants connaissent Crianças do Mundo, par les enfants de leurs quartiers. Ils savent le travail que nous faisons avec eux, l’aide que nous apportons à leurs familles et ils nous respectent, heureusement.</p><p><br /></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhutcTqmwNFJEJYRP4vPrDfMN18WEThQYRHnjkzNY90JjWN5VtwpQ2ycCEm0Trh29caWPYCVAeKKuLnKTrV-lGkZdKfMQgoty_vs9zHZPQqCuCjDdmdRyb5yFPuzK7X5WqvbLZSfXkibZ-0nsHu_djjfNK19M0nrjO01Gpxs3C8qsvog06m2J1KHQCP21Y/s1114/Screenshot%202023-06-26%20at%2011.44.45.png" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="1114" data-original-width="776" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhutcTqmwNFJEJYRP4vPrDfMN18WEThQYRHnjkzNY90JjWN5VtwpQ2ycCEm0Trh29caWPYCVAeKKuLnKTrV-lGkZdKfMQgoty_vs9zHZPQqCuCjDdmdRyb5yFPuzK7X5WqvbLZSfXkibZ-0nsHu_djjfNK19M0nrjO01Gpxs3C8qsvog06m2J1KHQCP21Y/s320/Screenshot%202023-06-26%20at%2011.44.45.png" width="223" /></a></div><br /><p></p><p>De retour à Crianças do Mundo, les images que j’ai vues aujourd’hui me restent dans la tête. Je suis vraiment bouleversée de savoir où vivent Nicolas et Michael avec leur famille. Comment ces enfants peuvent-ils être si souriants en vivant dans un tel endroit dégradant et déprimant ? Ils sont pour moi de vrais petits héros ! Et je les admire pour leur courage et leur bonne humeur envers et contre tout. Nicolas et Michael ne se plaignent jamais de rien, demandent rarement de l’aide, alors qu’ils ont tellement de besoins ; ils s’entendent bien avec tous nos autres enfants, ne donnent jamais aucun problème de comportement et sont très affectueux. Tous les deux, ainsi que leur famille, méritent toute l’aide que nous pouvons leur apporter, même si c’est peu de choses devant une telle situation. Et nous veillerons à leur rendre la vie un peu moins pénible, autant que nous le pourrons.</p><p>Depuis ma visite chez eux et l’aide apportée, Nicolas et Michael me serrent tous les jours très fort dans leurs bras lorsqu’ils arrivent le matin. C’est leur façon à eux de dire merci, et ça me touche beaucoup !</p><p> Evelyne </p><div><br /></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4556610756312931814.post-74058411162144625452023-06-26T06:41:00.002-03:002023-06-26T06:41:14.829-03:00Merci, merci!<p> Le vendredi 24 mars 2023 a eu lieu en la belle église St Joseph de Wezembeek-Oppem un concert organisé par un groupe toujours super disposé à nous aider.</p><p>Les artistes, cinq femmes chantant et s’accompagnant au piano, forment un groupe qui s’appelle « trois voix, quatre mains ».</p><p>Près de 200 personnes sont venues assister à ce concert, organisé au profit de Crianças do Mundo.</p><p>Les échos reçus après le concert ont été des plus positifs et enthousiastes ! Non seulement tous ont beaucoup apprécié la performance des artistes. mais l’ambiance y a été très sympathique.</p><p>Un immense MERCI à tous, les organisateurs, les artistes et les spectateurs ! Votre aide sera très utile à nos enfants. Muito obrigada !</p><p>Le dimanche 30 avril 2023 a eu lieu un autre concert au profit de nos enfants de Crianças do Mundo. Il a eu lieu dans la jolie petite église de Heer-Sur-Meuse, petit village d’environ 700 habitants, près de la frontière française, à côté de Givet, près de Beauraing. Ce fut un concert du Choeur « Le Madrigal », dirigé par ma soeur Béatrice et accompagné par mon beau-frère Joël. </p><p>Autour de 80 personnes présentes, qui après un concert très beau et très apprécié, se sont retrouvées autour du verre de l’amitié, dans une ambiance sympathique et chaleureuse. </p><p>Un immense MERCI à vous tous, les choristes amateurs mais excellents, qui ont répété et préparé ce concert pendant des semaines, avec beaucoup d’amour et à tous les spectateurs qui ont ainsi contribué à aider des enfants du bout du monde, en grand besoin d’affection et de soutien. Muito obrigada !</p><p>Evelyne</p><div><br /></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4556610756312931814.post-7696139397137056582023-06-26T06:39:00.004-03:002023-06-26T06:39:56.438-03:00La relève est assurée<p>Vous savez maintenant que notre Marco Antônio n’est plus à Crianças do Mundo, étant parti pour un an en Irlande.</p><p>Marco Antônio était très précieux à Crianças do Mundo. Il avait tout appris avec Michel durant les dernières années de sa vie, car Michel voulait le former à prendre sa relève un jour. Et c’est ce qui s’est produit depuis sa disparition. Marco Antônio a bien assuré le travail avec les enfants aux différents moments nécessaires de la journée, comme l’accompagnement dans le bus, aux douches, à la piscine... Mais voilà que Marco Antônio a pris son envol, ce qui est normal à 22 ans, et aussi notre objectif à Crianças do Mundo. Il nous manque beaucoup, mais nous sommes heureux pour lui de le voir se lancer courageusement dans la vie et de profiter des formidables opportunités qui s’offrent à lui.</p><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiYsPCGwrjXJG0rC_D56O9C-uEPOSjosJDO3JcIDvPJYogVUlC8QuFQnKrr3v13P9tgS7IpUc_X5gM5hC1aiFhtg1GxeEteBButtrfCdBXXTFfVbAxE7cbDDtQ5m7ieFBCxk9gqJoo-rwBG_wfvGEHhe2SiFHY7sCXlMUVVGO6jWRnTtZ9wLm4ODePK8UA/s1058/Screenshot%202023-06-26%20at%2011.38.21.png" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="1058" data-original-width="690" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiYsPCGwrjXJG0rC_D56O9C-uEPOSjosJDO3JcIDvPJYogVUlC8QuFQnKrr3v13P9tgS7IpUc_X5gM5hC1aiFhtg1GxeEteBButtrfCdBXXTFfVbAxE7cbDDtQ5m7ieFBCxk9gqJoo-rwBG_wfvGEHhe2SiFHY7sCXlMUVVGO6jWRnTtZ9wLm4ODePK8UA/s320/Screenshot%202023-06-26%20at%2011.38.21.png" width="209" /></a></div>Heureusement, la relève est une nouvelle fois assurée. En 2015, nous accueillons un petit garçon nommé Leandro. Il a 8 ans et vient d’une famille pauvre, sans père. Sa mère fait de la coûture pour subvenir aux besoins de sa famille.<p></p><p>Leandro se montre dès le départ un enfant très gentil, bien élevé et bon élève. Il a une bonne intégration dans le goupe et est apprécié de tous. Nous retrouvons en lui toutes les qualités qu’a Marco Antônio : une gentillesse naturelle envers les autres, une grande serviabilité, le sérieux dans les études, et aussi une certaine maturité et responsabilité malgré son jeune âge. Nous sentons bien vite qu’il pourrait être un leader au milieu des enfants.</p><p>Leandro évolue très bien au fil des ans, il grandit très fort et lorsqu’il a 13 ans, Michel lui propose d’être moniteur dans les activités sportives, aux côtés de Dener, notre professeur d’éducation physique, et de Marco Antônio qui a alors 19 ans et est déjà engagé officiellement par Crianças do Mundo. Leandro accepte, tout content de cette confiance que nous déposons en lui.</p><p>Au fil des mois, Leandro devient un garçon très responsable. Il assume très bien son rôle auprès des enfants et ceux-ci l’adorent et le respectent. Sa grande taille l’aide bien sûr à s’imposer, mais il a en lui une autorité naturelle. Michel lui a fait confiance et maintenant, je fais de même. Leandro a eu 16 ans en ce mois de janvier 2023. L’âge où nous pouvions l’engager officiellement à Crianças do Mundo. Ce que nous avons fait. Lorsque je le lui ai annoncé, Leandro a eu les larmes aux yeux. C’était ce qu’il souhaitait depuis toujours, sans savoir si ça se produirait pour lui. Il me remercie et me dit qu’il ne nous décevra jamais. Ce dont je n’ai aucun doute.</p><p>Pendant les dernières semaines de l’année 2022, Marco Antônio a pris Leandro à ses côtés, pour lui transmettre tout ce qu’il devait savoir au niveau des activités des enfants qu’il allait devoir accompagner. Il a fait avec Leandro ce que Michel avait fait avec lui quelques années plus tôt. </p><p>La relève est assurée. Et ce qui est formidable, c’est que ce sont nos propres enfants qui petit à petit assument un vrai rôle à Crianças do Mundo. Notre rêve de toujours, à Michel et moi. Il en va de même au niveau de notre Conseil d’Administration. Depuis déjà quelques années, nos grands fils internes assument un rôle dans ce Conseil. Et actuellement, suite aux décès de Michel et de Noraldo, notre fils avocat, Bruno, est le Président du Conseil ; notre fils aîné Rogério en est le Vice-Président ; et 8 de nos fils et belles-filles les plus proches sont membres actifs de ce Conseil, en tant que trésorier, secrétaire ou autre. Quelle joie et quelle récompense pour nous de voir nos enfants s’investir à fond dans ce projet qui leur a permis de trouver une famille, de grandir heureux et de se préparer à la vie. C’est leur manière de rétribuer un peu de ce qu’ils ont reçu et c’est formidable !</p><p> Evelyne</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiWVd7d-5jpfQTHRLDaNlUpCNoQWF0VnUlrRKPGtwgVyirtzuKRySkO-7QrwL6yMmBYsjCL-zre-0Aw2fhkVskHfOK4CUGu_j602bGm74aepZAqqAQ8UdDPDfJEf9Onj0mj3av-Z63qo-QrC6b1Sxlk9B-aqQvGBkHAu_s8N0k9zqpRuNjg5pWtjTTs9Kc/s1010/Screenshot%202023-06-26%20at%2011.39.09.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="746" data-original-width="1010" height="236" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiWVd7d-5jpfQTHRLDaNlUpCNoQWF0VnUlrRKPGtwgVyirtzuKRySkO-7QrwL6yMmBYsjCL-zre-0Aw2fhkVskHfOK4CUGu_j602bGm74aepZAqqAQ8UdDPDfJEf9Onj0mj3av-Z63qo-QrC6b1Sxlk9B-aqQvGBkHAu_s8N0k9zqpRuNjg5pWtjTTs9Kc/s320/Screenshot%202023-06-26%20at%2011.39.09.png" width="320" /></a></div><br /><p><br /></p><div><br /></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4556610756312931814.post-14074511254289278672023-06-26T06:36:00.003-03:002023-06-26T06:36:37.097-03:00La célébration de la passion<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhQxyRiMITm3WngEA9loeeaMzabelb8mwRK0qNI8OUHQiF37bk-rf_5Lj2-j8c1PBQaxW7k_FMbRYx9ZpwoY5uuoO2Ak9dYz7gd-Prc2sErFge5veZhMnKvAM1cE-Z5ezkxoXy0pktfHqMBF6ydCW6r7lVfidpnZS2KRGljgm4T0usc_Iij3p06_dqhNPk/s1458/Screenshot%202023-06-26%20at%2011.35.59.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="822" data-original-width="1458" height="225" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhQxyRiMITm3WngEA9loeeaMzabelb8mwRK0qNI8OUHQiF37bk-rf_5Lj2-j8c1PBQaxW7k_FMbRYx9ZpwoY5uuoO2Ak9dYz7gd-Prc2sErFge5veZhMnKvAM1cE-Z5ezkxoXy0pktfHqMBF6ydCW6r7lVfidpnZS2KRGljgm4T0usc_Iij3p06_dqhNPk/w400-h225/Screenshot%202023-06-26%20at%2011.35.59.png" width="400" /></a></div><br />Comme chaque année, nous avons célébré Pâques avec tous nos enfants. Pendant trois semaines, les enfants, orientés par notre équipe pédagogique, ont fait quotidiennement des répétitions pour le grand jour. Ils prennent toujours ce « spectacle » très à coeur et le font très sérieusement. Beaucoup veulent participer. Il n’y a bien sûr pas de rôle pour tous, ils sont trop nombreux, mais nous leur trouvons malgré tout quelque chose à faire pour qu’ils se sentent inclus dans la représentation. <p></p><p>Cette représentation a eu lieu le Jeudi Saint, le vendredi étant férié au Brésil. Ce fut une fois de plus très beau et émouvant. Le petit Gabriel de 12 ans, dans le rôle de Jésus, a été merveilleux de réalisme et d’expression, terriblement touchant. Ce spectacle restera gravé dans les mémoires de tous les présents.</p><p> Evelyne</p><div><br /></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4556610756312931814.post-90716851261624271082023-03-13T16:36:00.003-03:002023-03-13T16:36:29.517-03:00Nouvelles du 1er trimestre 2023<p>Voilà déjà le premier trimestre 2023 qui est passé. Pour nous ici au Brésil, une nouvelle année scolaire qui a commencé. Pendant les grandes vacances d’été, également saison des pluies, beaucoup de régions du Brésil ont été très affectées par des pluies absolument torrentielles, provoquant des inondations, des éboulements et effondrements de collines, avec malheureusement son lot de victimes. C’est hélas chaque année le même drame en saison des pluies. Des millions de familles pauvres vivent dans des endroits dangereux parce qu’elles n’ont pas d’autres choix, et ce sont elles qui sont les premières victimes de ces tragédies.</p><p>Chez nous, rien de dramatique, mais de nombreux orages avec des conséquences bien désagréables et coûteuses. Un orage particulièrement violent a provoqué d’énormes dégâts. La foudre est tombée à deux reprises sur la maison, brûlant plusieurs appareils, ordinateur, interphones, vídeo, appareil Wi-Fi, moteur de la grille d’entrée... Nous vivons évidemment au milieu d’une forêt, difficile de nous protéger vraiment. Ce genre de désagrément n’arrive heureusement pas fréquemment ; nous débranchons toujours tout ce qui peut l’être lorsque l’orage nous en laisse le temps !</p><p>Toute notre équipe et tous nos enfants vous souhaitent du fond du coeur une <b><span style="color: #6fa8dc;">« MERVEILLEUSE FÊTE DE PAQUES »</span></b> ! Avec dans nos coeurs à tous l’espérance d’un monde meilleur et plus juste.</p><p> Evelyne </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgGBoGgk7bUJTiLxp6-xspmUc3cM_aI9wHLGUCF0e8vVF-ab_xpMsWaF-idbiS1vtVH2w752XPV4v2agCQrKTrfj2krfb-kBDrnnikADKXEcLsZE6mZMHErZCtWQcmluCeKucFDaYDGy55FhgRf1giGDg1EuViyOw5wLyu-bqAq1809ZGMcS_uheiXh/s200/michev.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="170" data-original-width="200" height="170" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgGBoGgk7bUJTiLxp6-xspmUc3cM_aI9wHLGUCF0e8vVF-ab_xpMsWaF-idbiS1vtVH2w752XPV4v2agCQrKTrfj2krfb-kBDrnnikADKXEcLsZE6mZMHErZCtWQcmluCeKucFDaYDGy55FhgRf1giGDg1EuViyOw5wLyu-bqAq1809ZGMcS_uheiXh/s1600/michev.JPG" width="200" /></a></div><br /><div><br /></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4556610756312931814.post-33416226071667405752023-03-13T16:34:00.003-03:002023-03-13T16:34:42.466-03:00Une solidarité merveilleuse et touchante<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgQJ-on6G1ItqEyAVQRmjFXtkqB0IRyLnwatvDEdnxCV8VJ9dhfPMUbRFP3nxCVHAcXwY9LWa0h1zdZdVPcfN_JSg-Z3kxZGMTYXphf8BLjfGwRgfP-CevnYrhKa2cKVYYh7bpAwHjslL0FpRXc9JlQzH13P5S1Y1hrL-uDcUO8ti7_NjdBWgNvcFjq/s998/Screenshot%202023-03-13%20at%2020.33.58.png" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="736" data-original-width="998" height="236" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgQJ-on6G1ItqEyAVQRmjFXtkqB0IRyLnwatvDEdnxCV8VJ9dhfPMUbRFP3nxCVHAcXwY9LWa0h1zdZdVPcfN_JSg-Z3kxZGMTYXphf8BLjfGwRgfP-CevnYrhKa2cKVYYh7bpAwHjslL0FpRXc9JlQzH13P5S1Y1hrL-uDcUO8ti7_NjdBWgNvcFjq/s320/Screenshot%202023-03-13%20at%2020.33.58.png" width="320" /></a></div>En cette fin d’année 2022, la situation financière était bien compliquée à Crianças do Mundo. Fin novembre, nous ne savions pas encore trop comment trouver les ressources pour terminer l’année. Comme toujours, l’aide fidèle de nos amis de Belgique nous a permis de franchir cette fin d’année et nous voici en 2023, accueillant toujours nos enfants avec autant d’enthousiasme et d’amour. Je n’ai malheureusement pas pu faire de nouvelles inscriptions en ce début d’année, car il fallait diminuer un peu le nombre d’enfants, pour ne pas risquer de passer par des moments encore plus difficiles. La vingtaine d’adolescents sortis en fin d’année dernière n’ont donc pour le moment pas été remplacés par des petits nouveaux. Je verrai dans le courant de cette année s’il y a une possibilité d’en accueillir. Mais ce sera difficile, car depuis janvier, une soixantaine de mamans, grand-mères, grand-pères ou autres sont déjà venus sonner à notre grille pour demander d’inscrire leur enfant. La demande est énorme et ce serait vraiment compliqué de choisir une vingtaine d’enfants au milieu de tous ceux qui en ont besoin.<p></p><p>L’aide de Belgique nous a donc permis de passer le cap 2022-2023.Seulement voilà, les fonds disponibles devaient servir à l’essentiel de la vie à Crianças do Mundo. Pas question de faire des dépenses superflues. Nous étions tristes, mais nous n’allions pas pouvoir offrir les petits chocolats et bonbons habituels pour la Noël des enfants. Je les ai tous réunis un jour et je leur en ai parlé, expliquant la situation difficile que nous vivions en ce moment de crise mondiale et l’impossibilité pour nous d’acheter leurs « cadeaux » de Noël. Bien qu’un peu tristes, ce qui est normal pour des enfants, ils ont compris et accepté la situation. Nos enfants sont hélas habitués aux privations.</p><p>Mais voilà qu’un miracle s’est produit, et quel miracle ! Un jour, Augusto, notre « ancien » et professeur universitaire en mathématiques, vient me rendre visite comme il le fait très régulièrement, parfois seul, parfois avec sa famille. Il me demande si j’accepte qu’il organise une action avec les anciens de Crianças do Mundo qui souhaitent participer, dans le but de récolter l’argent nécessaire à l’achat des chocolats et bonbons des enfants. Augusto était au courant de nos difficultés et avait bien imaginé que ce serait difficile pour nous d’offrir un cadeau aux enfants. Sa formidable idée me remplit évidemment de joie et je lui réponds que je trouve ça vraiment merveilleux de sa part d’y avoir pensé, et que j’accepte bien entendu son offre généreuse.</p><p>Augusto prend alors contact dans les jours suivants avec toute une série de nos anciens, avec qui il correspond encore par les réseaux sociaux ou autres. Et surgit alors une formidable et immense chaîne de solidarité. J’ assiste à un « effet domino » extraordinaire ! Les anciens qu’avait contactés Augusto connaissaient d’autres anciens et ainsi de suite. Finalement, une centaine d’entre eux répond à l’appel, même depuis le Portugal et les Etats-Unis où certains vivent aujourd’hui. Je suis vraiment agréablement surprise para cette générosité de nos anciens, dont la plupart est sortie de Crianças do Mundo depuis 10 ou 15 ans. Tous ceux qui ont été contactés répondent à l’appel sans hésiter. Et leur générosité est telle que nous pouvons acheter des chocolats et des bonbons pour nos 120 enfants et même pour toute notre chouette équipe !</p><p>Je suis tellement émue de ce qui vient de se passer que je tiens à remercier tous nos « grands » qui ont participé à cette action de pure générosité. J’utilise la même chaîne d’amour et de solidarité pour leur dire toute ma profonde reconnaissance. J’envoie un message à Augusto, qui le transmet à ses amis, qui le transmettent à d’autres ... et ainsi de suite jusqu’à ce que tous aient reçu mon message de remerciement. Je tiens à leur dire combien leur geste m’a touchée. Ils ont tous passé quelques années de leur enfance parmi nous et ont tous bénéficié de toute l’aide nécessaire pour eux à ce moment important de leur vie. Et manifestement, ils ne l’ont pas oublié ; c’est ça qui est touchant. Ils tiennent à rendre un peu de ce qu’ils ont reçu, en aidant les enfants de maintenant à être heureux également, tout comme eux l’ont été à l’époque. J’avoue avoir été bouleversée par leur geste et leur solidarité. Quel merveilleux retour offert par tous ces anciens !</p><p>Leur geste merveilleux nous a tous tellement touchés que j’ai tenu à l’expliquer à nos enfants. Le dernier jour passé avec eux, juste avant Noël, nous faisons la représentation de la Nativité, comme chaque année, et ensuite je les réunis tous. Je leur rappelle que nos difficultés financières ne nous auraient pas permis de leur offrir bonbons et chocolats cette année, mais que grâce à d’anciens « enfants de Crianças do Mundo », ils allaient tous les recevoir. Je leur explique comment s’est créée la chaîne de solidarité permettant de leur offrir ce cadeau de Noël. Et j’ajoute que j’espère voir un jour le même genre de geste de solidarité de leur part, quand ils seront plus grands, envers d’autres enfants dans le besoin, que ce soit à Crianças do Mundo, dans leurs quartiers ou ailleurs. Le sourire sur le visage de tous nos enfants, au moment de recevoir leurs chocolats et bonbons, vaut la peine d’être vu par tous ceux qui y ont participé et nous faisons une petite vidéo que je joindrai à mon message de remerciement.</p><p>Cette solidarité nous prouve que le travail réalisé avec tous ces enfants depuis maintenant 40 ans porte ses fruits. Tous gardent dans le coeur le souvenir de leur enfance heureuse parmi nous, et tiennent à rendre à d’autres enfants un peu de l’amour reçu pendant qu’ils vivaient parmi nous. C’est ce que Michel et moi avons toujours appelé « l’esprit de famille de Crianças do Mundo » !</p><p> Evelyne</p><div><br /></div>Unknownnoreply@blogger.com0